Entre deux équipes qui se redoutaient et qui n’ont pas sorti entièrement leurs griffes durant toute la rencontre, l’issue de leur duel qui les a renvoyées dos à dos est des plus logiques
Stade 7 Mars de Ben Guerdane, temps venteux, assistance moyenne, pelouse moyenne, arbitrage de Slim Belakhouas, USBG – ESS (1 à 1), buts de Darwin (60’) pour l’Etoile et de Laâmari (41’) pour l’USBG
USBG : Souissi, Jendli, Khalili, Abderrazak, Gilmerson Dos Santos, Ben Tarcha, Guesmi, Laâmari, Zekri, Yahia (Jerbi), Ricardo (El Ouji)
ESS : Krir, Boughattas, Ben Aziza, Konaté, Hannachi, Ben Ouannès, Mtehnani, Haj Hassen (Belarbi), Aribi, Celto, Baâyou
Pour son premier test crucial à la tête de l’USBG, l’entraîneur Tarak Thabet n’a pas démérité même s’il n’a eu droit qu’à un point face à son rude adversaire du jour l’ESS qui est venue à Ben Guerdane pour aligner un succès qui la remet sur selle et ne l’éloigne pas de la tête du peloton. Surtout que l’entame de la rencontre ne lui a pas été favorable avec un but d’entrée pour les coéquipiers de Maher Hannachi qui les a mis dans le bain plus tôt que prévu et plus tôt qu’ils ne l’espéraient. Mais Tarak Thabet a fait contre mauvaise fortune bon cœur et n’a cessé d’encourager ses jeunes à aller vers l’avant et à chercher à remettre rapidement les pendules à l’heure. La chance ne va pas cette fois lui tourner le dos avec un carton rouge tombé du ciel pour Karim Laâribi qui coupa les ailes de l’Etoile et enleva beaucoup de son enthousiasme et de sa volonté de consolider son avance et de se mettre définitivement à l’abri. Cette chance va même lui sourire carrément avec le but égalisateur de Sabri Laâmari dans un temps on ne peut plus idéal, quelques minutes avant la pause (41’).
Un premier objectif atteint pour le coach des Ben Guerdanais qui redoutait de commencer la lourde tâche qu’il n’a pas eu peur d’assumer par un faux pas. Et l’on comprend pourquoi même avec une Etoile à 10 contre onze, il a tempéré les ardeurs de ses joueurs durant toute la seconde mi-temps, les saoulant de consignes de prudence, qui a paru excessive, face à un adversaire en infériorité numérique et opérant une stratégie de repli qui en disait long sur son intention de protéger le partage des points plutôt que de prendre le risque de chercher le second but libérateur. La rencontre s’étant soldée par un résultat de parité (1-1), ce qui a satisfait les deux coaches et les deux équipes, ayant tous le sentiment qu’un moindre bien qu’est le point du nul vaut mieux qu’une défaite lourde de conséquences.
Hédi JENNY