Accueil Sport Après l’élimination de l’Espérance en Coupe arabe des clubs champions : Un air de déjà-vu !

Après l’élimination de l’Espérance en Coupe arabe des clubs champions : Un air de déjà-vu !


Une année auparavant, les «Sang et Or» se sont fait éliminer au même stade de la compétition avec le même scénario ou presque.


Pour la deuxième édition consécutive, l’aventure des Espérantistes en Coupe arabe des clubs champions a été de courte durée. Comme contre Ittihad Alexandrie une année auparavant, les «Sang et Or» se sont fait éliminer samedi dernier, cette fois-ci, par les Marocains de Safi, au même stade de la compétition, les huitièmes de finale.

Les Espérantistes ont quitté samedi la Coupe arabe des clubs champions avec le même scénario ou presque puisqu’ils ont été éliminés par les Marocains de Safi après avoir fait match nul à l’aller et au retour comme c’était le cas l’année dernière contre Ittihad Alexandrie.
Il y a une année, l’EST et Ittihad Alexandrie ont dû se départager aux tirs au but après s’être neutralisés à l’aller (1-1) et faisant de même au match retour mais sur le score de 2-2.

Samedi contre l’Olympique de Safi, les « Sang et Or » ont sorti un grand match mais leur domination fut stérile à cause d’une défense fébrile qui a encaissé au passage un but.
Par ailleurs, l’Olympique Club de Safi a créé la surprise sur la première occasion qui s’est présentée à eux, si ce n’est pas l’unique de tout le match. Une seule occasion qui a suffi pour que les Marocains ouvrent le score et mènent la vie dure aux hommes de Mouine Chaâbani.

Les blessures et pas seulement…
Le staff technique «sang et or» n’avait pas toutes les cartes en main à cause d’une infirmerie qui ne désemplit pas. Badrane qui devait être épargné, puisqu’il revenait progressivement de blessure et, de ce fait, n’était pas à 100% de ses moyens, a été titularisé car un autre défenseur axial s’est blessé entre-temps, Chamseddine Dhaouadi. Et comme Khalil Chammam est blessé et Mohamed Ali Yaâkoubi est suspendu pour avoir été expulsé au match aller, l’entraîneur «sang et or» était dans l’obligation de confier un nouveau rôle au latéral droit Iheb Mbarki, aligné dans l’axe central aux côtés d’Abdelkader Badrane.

Quant à Fousseny Coulibaly qui devait constituer logiquement le premier rideau défensif pour apporter de l’assurance aux défenseurs centraux, il n’a pas été de la partie pour la simple et bonne raison qu’il n’a pas retrouvé toutes ses sensations.
Mais il n’y a pas que les blessures qui ont brouillé les cartes de Mouine Chaâbani. Les règlements de l’Union Arabe de Football Association limitent à cinq étrangers le nombre de joueurs alignés lors d’un match. Une restriction qui a réduit davantage les choix de l’entraîneur «sang et or» qui a privilégié le renforcement de la défense au détriment de l’attaque, se privant des services d’Ibrahima Ouattara. Or, ni Yassine Khénissi, ni Haythem Jouini du reste n’ont accompli leur tâche de buteur. Un avant-centre est appelé, certes, de peser sur les défenses adverses, mais il est également censé tout faire pour mettre la balle dans les filets adverses, notamment lors des matches importants. Mais ni Yassine Khénissi ni Haythem Jouini n’ont été décisifs contre l’Olympique Club de Safi.

Par ailleurs, le but «sang et or» a été inscrit par un milieu défensif, Kwamé Bonsu. Le seul attaquant qui a été à la hauteur, est Anis Badri, toujours égal à lui-même. Badri a été généreux dans l’effort. Il s’est surpassé comme à son habitude. Et même s’il a vu son but refusé par le juge assistant, il a eu au moins le mérite d’avoir essayé. Pour résumer, il n’y a pas que les blessures qui ont réduit le champ de manœuvre du coach «sang et or». Khénissi est en baisse de forme depuis deux ans déjà alors que Jouini, le joueur auquel on a accordé le plus de chance de se rattraper au Parc B, n’a jamais saisi sa chance. Pourtant, on continue à composer avec lui alors qu’il n’arrive même pas à apporter une plus-value à l’animation offensive, même quand on le fait rentrer en cours de jeu pour dix petites minutes.
Autre point culminant : le coach de l’Olympique Club de Safi, conscient des limites de son équipe par rapport à l’Espérance de Tunis, a préparé son match comme il faut. Cela était bien visible lors de la séance des tirs au but.

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