
La victoire salutaire face à l’ESM est synonyme de délivrance pour toute la famille sportive à Kairouan.
Le comité directeur est soumis depuis des semaines à une campagne incessante de dénigrement. Les joueurs sont envahis par le doute et de plus en plus fragilisés psychologiquement. Les fans espéraient un choc psychologique avec l’arrivée de Hidoussi, et ce, en vue de mettre fin à une série d’échecs (7 défaites depuis le début de la saison). La victoire face à l’ESM (1-0) arrive donc au bon moment. L’équipe a retrouvé ses repères en attaque et c’est porteur.
Les camarades de Khalfaoui étaient déterminés à surprendre les visiteurs dès l’entame de la rencontre. En revanche, les actions des Salhi, Bouguerra et Godwin manquaient d’efficacité face à la solidité de la défense adverse. La précipitation et l’excès du jeu individuel ont privé les attaquants de la JSK d’inscrire plus de buts.
L’effet Hidoussi ?
Les changements apportés par le coach ont été payants.
Il a bien géré le groupe en l’absence de plusieurs éléments comme Ameur, David, Métiri et Ben Brahim. Il a choisi de jouer l’offensive avec des attaques rapides de la part des Bouguerra, Salhi et Godwin. L’entrée de Louay Dahnous a donné plus d’équilibre en attaque. Ce dernier a déstabilisé la défense de l’ESM et il a réussi son tir face au gardien Hallaoui à la (90’). Cette réussite face à un concurrent direct pour le maintien tombe à pic. Et au coach aghlabide de souligner : «Nous sommes satisfaits du résultat et du rendement du groupe parce que nous avons créé des occasions. Nous avons concrétisé notre domination par un but. Pour moi, l’important c’est la discipline des joueurs et leur rage de vaincre malgré les difficultés. Face à une équipe qui a joué la prudence telle l’ESM, ce n’est pas facile d’inscrire de buts sans prendre de risques. Nous sommes certains que l’équipe est capable de s’améliorer davantage à l’avenir». La JSK a montré qu’elle demeure capable de retrouver ses repères malgré les handicaps.
Reste à confirmer lors des prochaines rencontres face au CSHL, à l’UST et au CAB.
Mohamed Sahbi CHAFRA