Relever la tête et se ressaisir dès ce samedi face au Raja après la cuisante élimination en Coupe arabe, survenue samedi dernier contre l’autre équipe marocaine de l’OCSafi. Tel est le mot d’ordre à l’Espérance.
Il n’est pas toujours facile de tourner la page d’une grande désillusion. Il faut des nerfs et un mental d’acier pour pouvoir s’en remettre, se ressaisir et aller de l’avant. C’est ce que les joueurs de l’Espérance Sportive de Tunis doivent faire afin que leur élimination en Coupe arabe, survenue samedi dernier face aux Marocains de l’OCSafi à Radès même, ne fasse pas tache d’huile et ne soit pas le début d’une crise aux conséquences fâcheuses.
Par le passé, l’Espérance était toujours restée debout suite à une déconvenue. Son élimination précoce pour le compte de la même joute en 2018 face aux Egyptiens d’Ittihad Alexandrie ne l’a pas empêchée de lever la tête et de repartir plus grandie que jamais avant de remporter haut la main les deux titres africains de la Ligue des champions relatifs aux éditions 2018 et 2019 en passant par les sacres du championnat national et de celui de la Supercoupe de Tunisie.
C’était de quoi ornementer magistralement les festivités de son centenaire fêté au début de cette année.
Ne pas se laisser intimider
Maintenant que le titre arabe est perdu cette saison, il faut désormais lorgner la compétition la plus prestigieuse : la Ligue africaine des champions qui revêt un caractère beaucoup plus officiel au regard de la Fifa et du monde entier.
Certes, le pactole de la joute arabe fait couler plus de salive que celui du continent, mais footballistiquement parlant, le titre africain reste beaucoup plus convoité. C’est pourquoi le démarrage de la phase des poules relatifs à la Ligue des champions qui va avoir lieu ce samedi à Casablanca contre le Raja (aller) ne doit, en aucun cas, être raté. Il y va d’une bonne continuation par la suite.
On a beau souhaiter que l’Espérance frappe un grand coup devant l’OCSafi pour épouvanter quelque peu le Raja, mais c’est le contraire qui s’était produit.
Le Raja avait réussi une spectaculaire «remontée» samedi dernier face à son frère ennemi de toujours le Widad (4-4) après un retard de trois buts dans la même compétition arabe.
Tous ceux qui ont vu ce derby marocain, régulièrement suivi avec beaucoup d’intérêt par les férus de football, craignent certainement un autre faux pas de l’Espérance ce samedi au Maroc. Mais c’est méconnaître la carrure de notre représentant qui nous a toujours habitués à relever les plus grands défis.
Mouine Chaâbani et sa troupe sauront, sans l’ombre d’un doute, faire montre d’un rachat louable, ne serait-ce que par la récupération de leur détermination à prouver qu’ils restent les plus forts du continent. Et même si le Raja arrivait à avoir le dernier mot dans cette première journée de la poule, ce ne sera pas la fin du monde puisqu’il y aura le match retour à jouer à Radès et la possibilité de se racheter amplement face aux autres membres de la poule: la JSKabylie et Vita Club. Il suffit juste de retrouver les repères très convaincants affichés lors des rencontres précédant la double confrontation avec l’OCSafi.
Amor BACCAR
