Accueil Sport Ligue des champions – phase des groupes – 2e journée – est-jskabylie (1-0) : L’Espérance sur un nuage

Ligue des champions – phase des groupes – 2e journée – est-jskabylie (1-0) : L’Espérance sur un nuage


Même si elle n’a pas carburé à plein régime devant la JSKabylie, l’Espérance est arrivée à imposer sa loi et à s’emparer du leadership de sa poule.


Deux victoires pour le compte des deux premières journées de la phase des poules de la Ligue des champions, tel est le premier bilan de l’Espérance dans l’édition continentale actuelle.
Après s’être imposée à Casa devant le Raja (2-0) il y a plus d’une semaine, l’Espérance a continué sur sa lancée en battant la Jeunesse Sportive de Kabylie à Radès (1-0) grâce à un but du «décisif» Anice Badri sur penalty à la 71’.
Décidément, l’Espérance semble déterminée plus que jamais auparavant à s’emparer du leadership de sa poule et à y rester immuablement jusqu’à la fin de la phase précédant les quarts de finale. Car, en toute logique, ce n’est pas la modeste équipe congolaise de Vita Club qui pourrait être en mesure de la freiner lors du prochain match qui sera joué à Radès le 27 de ce mois.
La route de l’Espérance est désormais bien balisée. D’ailleurs, ce ne sera pas une surprise puisque sur les douze qualifications précédentes aux quarts de finale, l’Espérance avait terminé onze fois à la tête de sa poule.
Le champion d’Afrique se comporte en digne «number one» qui ne veut rien partager avec personne.

Pourtant, la tête était à Doha !
Mais malgré sa nouvelle victoire et sa nette domination face aux «Kabyles» de la JSK, l’équipe de Bab Souika n’a pas vraiment émerveillé comme elle l’a fait à Casa devant le grand Raja. On a eu l’impression que les jambes des protégés de Mouine Chaâbani étaient bien sur la pelouse du stade de Radès, mais que leurs têtes étaient déjà à Doha.
La fascination de la Coupe du monde des clubs, qui débutera le week-end prochain à la capitale qatarie, s’empare déjà des esprits de toute la large famille espérantiste : joueurs, staff technique, responsables et supporters. Les joueurs n’ont pas sorti leur grand jeu habituel comme s’ils réservaient cela pour leur historique aventure mondialiste. Certains jouaient même à l’économie pour éviter les blessures?! C’était légitime quoique mal dissimulé. On a même constaté l’égarement total de Bonsu Kuamé qui était littéralement hors du coup face aux «Canaris» kabyles. Ce qui lui a d’ailleurs coûté un remplacement précoce (59’) par Raed Fedaâ.

Badri, l’homme à tout faire
Il en était de même pour Ibrahim Ouattara, Abderraouf Benguith et presque toute l’ossature de l’équipe.
Seul Anice Badri a été égal à lui-même comme d’habitude. Encore une fois, le farfadet de l’attaque espérantiste décida à lui seul du sort de la rencontre en offrant une énième victoire à son équipe en provoquant malicieusement et avec beaucoup de métier le penalty qu’il s’est chargé de transformer victorieusement.
Sur l’action ayant amené le penalty, on ne peut quand même pas passer sans souligner que les actions collectives et vélocement articulées par les avants espérantistes sont devenues la spécialité de l’Espérance. Benguith, El Houni, Ouattara (d’un beau geste technique) et Badri ont tous pris part à l’assaut offensif rentable. Ce qui réconforte le cœur des fans espérantistes en particulier, c’est la supériorité criarde de leur équipe traduite par une nette monopolisation de la balle (70%) même si la concentration n’était pas à 100%. Cela augure d’une bonne continuation et davantage de rayonnement. En effet, il n’est pas donné à n’importe quelle équipe d’acculer un adversaire de la dimension de la JSK tout au long de la rencontre. Il ne faut pas perdre de vue le fait que la JSK qui n’est autre que le vieux et illustre «Electronic Tizi Ouzou» qui compte un joli palmarès orné surtout de deux sacres en Ligue des champions (1981 et 1990), de trois Coupes de la CAF (2000, 2001 et 2002) et de 14 titres de champion d’Algérie.
Et ce n’est pas par hasard que cette équipe est toujours suivie par des milliers de supporters partout où elle évolue. Tout cela pour traduire la stature à laquelle est arrivée l’Espérance dont la force de frappe et de caractère lui permet d’imposer sa loi aux clubs les plus notoires en Afrique.

Amor BACCAR

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