Un début plus que prometteur pour Hamadi Daou qui a réussi à rameuter sa troupe comme il se devait et en finir avec le blocage psychologique. Chose que ses prédécesseurs n’ont pas su faire
Stade Najib-Khattab à Tataouine. Match à huis clos. Pelouse moyenne. Temps beau. Arb. Slim Belkahouass. UST bat JSK (1-0). But de Karim Makni (8’).
UST : Thamri, Miladi, H. Khalfa, Salhi, Bhir, K. Khalfa, Makni, Junior (Bousnina), Diakité, Kamergi, Abdesslem.
JSK : Saïdi, Rebaï, Dahnous, Jerbi, Ammar, Frioui, Romdhani, David, Salhi, Adala.
S’il est un but qui vaut son pesant d’or pour les Tataouinis, c’est bien celui inscrit, hier, par Karim Makni dès la huitième minute de jeu et qui a été à l’origine du premier succès de la saison de l’UST après 10 journées d’une longue traversée du désert et une période de vaches maigres qui n’a que trop duré et qui a été derrière le départ de trois entraîneurs. Le quatrième, venu au chevet d’une UST en panne réelle de résultats probants laquelle a engendré une crise de confiance compréhensible, l’entraîneur Hamadi Daou, a été le bon choix au bon moment puisque son baptême de feu avec l’UST a été couronné par la plus belle des victoires qui va permettre à ses protégés et au public absent sur les gradins mais dont les oreilles étaient collées aux transitors de souffler, de jubiler et de reprendre couleur et espoir. L’espoir que tout est désormais possible pour cette UST qui n’a pas su rééditer les bonnes, voire excellentes entames de saison des trois années écoulées.
Les trois points obtenus sont donc fort précieux et valeureux surtout qu’ils ont été obtenus à la sueur du front aux dépens d’une JSK que Soufien Hidoussi a tirée d’une situation dans laquelle elle se trouvait avec deux succès consécutifs plus que convaincants sur l’ESM et le CSHL dans son arène.
Le coach des Kairouanais, qui a saisi que le vent ne tournait pas en sa faveur hier avec ce but pris d’entrée, n’a pas mis toutes ses forces dans la bataille sans merci que livraient ses joueurs sur le terrain pour revenir dans le match et égaliser. Sa stratégie de jeu n’a pas changé d’un iota en seconde mi-temps donnant à ses adversaires coriaces du jour l’opportunité de consolider leur avance et Ismaïl Diakité a failli par deux fois à inscrire le deuxième but qui aurait été celui de la délivrance (65’ et 68’).
Il va même baisser carrément les bras dans le dernier quart d’heure et se résigner à son sort et à une défaite qu’il n’a pas souhaitée certes, mais qui lui a semblé au fil des minutes inévitable et même inéluctable avec des Tataouinis courageux, vaillants et qui n’ont pas rechigné à la grande besogne qui les attendait et qui ont mérité amplement leur premier succès de la saison qui leur a ouvert toutes grandes les portes d’un possible redressement et d’une remise en selle salutaire.
Hédi JENNY
