Les «Sang et Or» doivent nous montrer tout à l’heure qu’ils ont retenu la leçon de leurs entames ratées des deux précédentes participations (2011 et 2018)
Les échos, qui nous parviennent de Doha à propos de la participation de l’Espérance à la Coupe du monde des clubs et plus précisément de ses intentions de faire honneur au football tunisien et africain, sont plutôt très bons. Responsables, staff technique et surtout joueurs semblent déterminés à laisser les meilleures impressions possibles et à ne pas décevoir les supporters «sang et or», en particulier ceux qui les ont accompagnés par milliers au Qatar.
C’est donc sur cette note d’enthousiasme et de rage de vaincre que l’Espérance fera cet après-midi (15h00) son entrée en lice face aux Saoudiens d’Al-Hilal.
Seulement, les intentions de bien faire ne suffisent pas pour venir à bout d’un adversaire qui impose vraiment le respect et qui possède plus d’un tour dans son sac dans le but de tendre des pièges à notre représentant.
Le palmarès de Nadi Al-Hilal parle avec éloquence pour lui. Il suffit de savoir qu’Al-Hilal est le tenant du trophée de la Ligue des champions d’Asie (2018) après s’être imposé 2 fois par le passé dans cette joute continentale (1991 et 2000). Il a été également sacré deux fois champion arabe (1994 et 1995) sans parler de ses titres locaux : 15 championnats et 13 coupes. C’est très bluffant pour un club qui n’a été fondé qu’en 1957 (62 ans).
Match ouvert en perspective
Et comme tous les clubs saoudiens qui occupent le devant de la scène sur les plans local et continental, Al-Hilal regorge de joueurs de talent comme Carlos Eduardo, Gustavo Cuelar, Mohamed Chelhoub et tant d’autres.
Et ce qui caractérise le jeu d’Al Hilal, c’est qu’il est très ouvert et très varié au point de créer facilement des difficultés à l’adversaire. C’est d’ailleurs l’apanage du football des pays du Golfe en général.
Al-Hilal a connu le coaching d’entraîneurs appartenant à différentes écoles : brésilienne, britannique, etc.
Et actuellement, c’est sous la houlette du Roumain Razvan Lucescu que les «Bleu et Blanc» d’Al-Hilal sont conduits. C’est donc dans la même ligne de conduite du jeu ouvert et rapide que les Saoudiens continuent leur marche.
Bien évidemment, quelques défaillances défensives sont toujours enregistrées dans le style d’Al-Hilal que les «Sang et Or» doivent savoir exploiter à bon escient.
Bref, c’est un duel entre les meilleurs d’Afrique et leurs homologues asiatiques qui sera suivi par des milliers, voire des millions de férus dans le monde.
Formation à maintenir
Contrairement aux éditions précédentes, les entraînements de l’Espérance au Qatar ont été effectués à huis clos afin de ne rien laisser filtrer quant à la stratégie qui sera adoptée par le champion d’Afrique, du moins en ce qui concerne l’entame d’aujourd’hui qu’il faut réussir à tout prix.
Pour ce faire, Mouîne Chaâbani, le timonier de l’Espérance, ne doit pas changer la formation qui a donné pleine satisfaction ces derniers temps, notamment devant le Raja à Casablanca (2-0).
Ainsi, la formation probable de cet après-midi sera composée de Ben Chrifia, Derbali, Chetti, Badrane, Yaâcoubi (ou Chammam), Kwamé, Coulibaly, Benguith, Badri, El-Houni, Ouattara (ou Khénissi). Bon vent !
Amor BACCAR