Le tribunal de première instance de Kasserine a décidé de maintenir un Tunisien et un algérien impliqués dans l’affaire du récepteur satellite saisi jeudi par les agents du bureau de douane de la cellule d’inspection des colis postaux dans l’un des bureaux de poste de la région, rapporte vendredi la correspondante de l’agence TAP de source judiciaire.
Le récepteur peut être utilisé pour effectuer des communications cryptées ou pour interférer avec le réseau de communications, selon le porte-parole du tribunal de première instance de Kasserine, Habib Aguili.
« Le ministère public a décidé de renvoyer l’affaire devant le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, compte tenu de la spécificité de cet équipement, qu’il considère comme un risque pour la sécurité », a-t-il précisé à l’agence TAP.
Les services douaniers du Bureau des Colis postaux de Kasserine ont saisi jeudi un récepteur pouvant, selon les experts, perturber les appareils de communication sans fil, avait annoncé la Douane Tunisienne dans un communiqué.
Selon la douane, ce récepteur présente un danger sur le plan sécuritaire, puisqu’il pourrait être exploité pour bloquer et perturber les communications officielles.
Après la saisie de l’appareil, une embuscade a été tendue au destinataire, un Tunisien originaire de Kasserine. Ce dernier a indiqué, lors de l’enquête, que ce récepteur est destiné à son ami algérien résident sur la frontière tuniso-algérienne. L’algérien a pu être arrêté en coordination avec les services de la garde nationale pour complément d’enquête, indique-t-on de même source.