Un coup de projecteur sur les supporters «sang et or» ayant fait le déplacement à Doha. Près de 10.000 Espérantistes vont être présents dans les gradins. Partageant les mêmes valeurs…union, loyauté et passion… Trois fidèles Espérantistes parlent du Mondial des clubs.
Akram Nsairi (ingénieur en informatique) : «Jouable»
«Le club a atteint à deux reprises la Coupe du monde avec de grands espoirs de progresser dans la compétition. Ça s’est terminé par un cauchemar. Cette année, tout le monde est conscient de l’importance de la compétition. Le sérieux a remplacé l’indifférence. N’empêche que la participation à la Coupe du monde est un événement historique et marquant. Sur le papier, les joueurs d’Al Hilal sont mieux nantis. Ils ont des stars de classe mondiale. Des joueurs de haut niveau. Mais avec une grande volonté, on peut dire que c’est jouable».
Mahmoud Dardouri (graphiste) : «Habitués»
«Qui dit EST, dit Coupe du monde… Ces dernières années, le club a mis la barre très haut. Plus que le championnat et la Ligue des champions africaine, ce qui compte, c’est le classement mondial. Le club est habitué aux grands matches, ce qui l’aidera à s’adapter rapidement. Et avec le niveau technique actuel des joueurs, une participation réussie peut être prédite. La prudence est de mise. La “Curva Sud” est derrière les joueurs partout où ils vont»?
Soufiène Mghirbi (directeur artistique) : «Partir comme outsider»
«C’est une grande chance de pouvoir assister aux réalisations de cette génération. Trois participations à la Coupe du monde des clubs durant 8 ans, ce n’est pas donné à tout le monde… Pour cette année, l’Espérance doit apprendre de ses erreurs. Entamer la compétition comme “outsider” pourrait, peut-être, régler les paramètres et mettre de la concentration.
Selon mon point de vue de supporter, être aux mêmes gradins que le public du Real Madrid, River Plate, Liverpool, est une grande fierté. Côtoyer les grands, quel que soit le résultat, est magnifique. Représenter tout un continent est une lourde responsabilité. Je me permets de parler spécialement au nom de la communauté espérantiste de Béni Khiar, toujours présente du côté de l’EST».
B.SA.