Les premiers points sont importants dans cette compétition. Le classique SN-ESG sera nostalgique.
Le play-out entame son aventure, ce soir, avec une journée qui promet de l’intensité d’emblée. On a l’impression que ça chauffe déjà bien qu’on soit encore au début. Le moindre point perdu même après la première journée peut s’avérer lourd de conséquences par la suite. Les six clubs présents se valent plus ou moins même si le CAB et le SG n’ont rien affiché lors de la première phase. D’entrée, on aura un choc nostalgique qui oppose le SN à l’ESG, deux grands clubs de notre championnat mais qui vivent des moments difficiles qui les éloignent des premiers rôles. Le SN jouera pour sauver sa place en élite tout comme l’ESGoulettoise, elle aussi tenue de tout faire pour rester en nationale A. Les deux clubs ont certainement un avantage, celui de la notoriété, mais tous les deux ont beaucoup perdu de leur compétitivité et de leurs ambitions. On suivra également le match JSMenazeh-SGabésien, avec le premier club le mieux nanti et dans la peau de favori devant un SG appelé à mieux faire que lors de la première phase. Le 3e match de cette première journée opposera le CAB à l’ASH.
Les visiteurs sont certainement favoris pour diverses raisons. Les Cabistes, hors du coup à la première phase, vont-ils se réveiller et offrir à leur public un rendement convaincant? On n’a pas l’idée que le CAB est motivé contrairement à une ASH qui a raté de peu sa qualification au play-off et qui voudrait bien commencer par une victoire. Voici le programme de la 1ère journée du play-off :
La Goulette
16h00 : JSM-SG
Bizerte
18h00 : CAB-ASH
Nabeul
18h00 : SN-ESG
JSK-Ali Benzarti : tension !
Prévu hier, le match JSK-ESR se jouera demain comme les autres matches de la première journée du play-off. Mais ce match sera joué à huis clos à cause d’une sanction infligée au public aghlabide. Cette sanction n’est pas digérée par la JSK qui monte au créneau, à travers son public et, à un degré moindre, ses dirigeants, auprès de Ali Benzarti, président de la Ftbb. Cette tension est forte et risque de s’aggraver prochainement. Ce n’est pas la première fois que cela se produit. Ce n’est pas aussi la première fois que la salle de Kairouan est frappée de huis clos.