Accueil Sport Handball – Stage de préparation du sept national : Wassim Hlal : «Prêts pour la bataille»

Handball – Stage de préparation du sept national : Wassim Hlal : «Prêts pour la bataille»


L’ex-portier de l’Espérance rêve d’un 3e sacre africain.


Wassim Hlal, en pro confirmé et chevronné, a été le premier de ses coéquipiers à avoir pointé, avant-hier, au rendez-vous pour le départ de la sélection des séniors à destination de sa retraite de Hammamet. Malgré ses 35 ans sonnés, l’enthousiasme et la passion, loin d’être érodés, se lisent sur son visage, affichant une ambition encore étonnamment dévorante. «C’est comme si j’étais à ma première sélection», lâche-t-il, le sourire aux lèvres.

C’est que l’ex-gardien de but de l’Espérance Sportive de Tunis que les chasseurs de talents «sang et or» dénichèrent, il y a 15 ans, à Monastir, aime toujours les challenges, adore gagner et sait comment gagner. Comblé de titres tant avec l’équipe de Bab Souika qu’avec la sélection, c’est sur l’Hexagone qu’il se rabattit en 2017 pour espérer enjoliver sa déjà brillante carrière. Et contre toute attente, il y explosa, en faisant et continuant de le faire les beaux jours du club de Dijon. Au point qu’il a été plébiscité, à maintes reprises, meilleur portier de la journée du championnat et du mois. C’est justement grâce à cette avalanche de prouesses en terre française que Wassim a été rappelé, cette année, en équipe nationale dont il a été écarté injustement.

«Plus qu’une satisfaction personnelle, explique-t-il, c’est l’occasion pour moi de venir apporter de nouveau le plus à notre groupe déjà bien nanti en grands gardiens de but» (Ndlr Makram Missaoui et Mohamed Sfar).
Craint-il cette concurrence sérieuse ? «Pour moi, répond-il modestement, les noms et les exploits individuels importent peu, l’essentiel étant que l’équipe gagne, avance et demeure conquérante. Je respecte beaucoup mes deux copains, et il y a un entraîneur qui jugera de la priorité d’aligner le plus en forme d’entre nous».

Nous battrons l’Egypte
Entre-temps, Wassim Hlal cravache dur. «Il travaille encore comme un forcené, tel un gamin», disent de lui la plupart de ses coéquipiers. Lui qui, on le sait, n’a jamais triché, allant jusqu’à transmettre son ADN de puncheur au bataillon des jeunes internationaux. Et là, il ne tarit pas d’éloges sur ses coéquipiers, en voyant en eux les futures stars de la sélection. «Qu’ils commencent d’abord, leur lance-t-il, par nous aider à gagner cette CAN 2020. Nous, en tant que vieille garde, serons là pour leur donner le coup de fouet nécessaire». Optimiste, le Dijonnais l’est, l’a toujours été. «Franchement, affirme-t-il, rien ne nous manque pour battre l’Egypte et conserver notre sacre africain qui serait le troisième de mon palmarès. Oui, nous avons une bonne équipe constellée de pros, mais aussi de jeunes qui promettent beaucoup. De surcroît, notre préparation a été, jusque-là, rondement menée et elle atteindra son point culminant dans les tout prochains jours. Le tout sans négliger un autre facteur non moins important, à savoir le double avantage du terrain et du public. Non, les Pharaons rentreront bredouilles, je vous le promets». Acceptons-en l’augure.

Mohsen ZRIBI

Charger plus d'articles
Charger plus par La Presse
Charger plus dans Sport

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *