Les Etoilés sont revenus, certes, dans le match, mais s’ils avaient poussé un peu plus vers la fin de la rencontre, ils auraient pu signer une victoire qui les aurait fait rebondir.
Evoluer loin de ses bases, particulièrement à domicile dans un stade qui n’offre pas les conditions optimales pour développer un football de belle facture : c’est la frustration du moment pour les Etoilés, staff technique, joueurs et même supporters.
Samedi après-midi, les Etoilés ont très mal débuté le classico qui les a opposés aux Clubistes africains. Le gardien Makrem Bediri n’a pas été plus chanceux qu’Achref Krir. En effet, Bdiri a encaissé un but trop tôt, signé Bassirou Compaoré dès la première minute du jeu et sur la première action du match.
Le pire scénario que pouvait imaginer Juan Carlos Garrido. Mais le technicien étoilé n’a pas attendu la mi-temps pour redresser la barre et a donné de suite des consignes à ses joueurs pour monter plus haut que leur adversaire afin de rattraper leur retard. Et il a suffi d’une demi-heure aux Etoilés pour revenir dans le match par le biais d’Iheb Msakni qui a égalisé à la 32’. Un joli but en prime.
Attaque : toujours le même problème…
Si les supporters persistent à dire sur les réseaux sociaux que le problème de l’attaque réside dans le choix du Stade Bou Ali-Lahouar pour abriter les matches à domicile de l’Etoile, ils n’ont pas vraiment tort dans la mesure où la pelouse centrale dudit stade ne permet pas de développer un football de belle facture.
Mais le terrain central du Stade Bou Ali-Lahouar n’est qu’une partie du problème de l’attaque étoilée qui souffre d’une inefficacité flagrante dans les 30 derniers mètres. Cela a été le cas contre Al-Hilal du Soudan lors de la dernière sortie de l’équipe en Ligue des champions africaine. Un match disputé à l’Olympique de Radès dont la pelouse centrale, même quand elle n’est pas au top, permet à une équipe technique de s’exprimer pleinement.
Bref, l’attaque étoilée souffre toujours du même problème d’inefficacité. Cela a été encore le cas samedi dernier à l’occasion du classico, notamment à la fin de la rencontre. S’ils avaient poussé un peu plus en étant plus concentrés dans la zone de réparation adverse, la donne aurait sans doute changé. Les Etoilés auraient pu gagner le match. Mais encore une fois, le volume du jeu développé ne s’est pas traduit par le nombre de buts qu’il devait générer. La précipitation devant les buts adverses : voilà un problème que Juan Carlos Garrido devra résoudra au plus vite.
Etre tenu en échec par le Club Africain, voilà de quoi nourrir des regrets pour des Etoilés qui n’arrivent toujours pas à retrouver leurs repères sur le terrain et qui, par moments, naviguent à vue.
Concéder la défaite au classico de samedi aurait été le pire des scénarios, mais être tenu en échec n’est pas une bonne affaire non plus. Au staff technique et aux joueurs qui entâchent leur jeu afin de retrouver de l’élan au risque de perdre davantage de points.
Mah20
6 janvier 2020 à 20:34
Merci mR le journaliste pour cette analyse complaisante et totalement partisane….et s….et si…..et si…..et s’il arbitre n avait pas annulé un second but des plus réguliers pour les clubistes ? Et si khefifi avait concrétisé l occasion qui s est offerte à lui et que l étoile n a pu se créer une équivalente si nette ,à un moment du match! Effectivememt l étoile a fortement dominé un CA amoindri mais ne s est pratiquement pas crée d occasion franche de but! Même le but que vous jugez joli ,fut consécutif a une erreur flagrante du gardien adverse,repoussant un tir moyen dans les pieds de son adversaire..
passons sur les erreurs d arbitrage et la volonté manifeste de l homme en noir de saquer les clubistes…..je pense que le nul fut équitable ,le club africain compensant la domination etoiliste par une cohésion et une solidité de l arriere garde ….et les etoilistes ne pouvant prétendre à la victoire en raison de leur carence offensive,malgré un louable travail d approche initial ..