Des suspicions de corruption pèsent sur certains membres de l’équipe proposée par le chef du gouvernement désigné Habib Jemli, selon le Collectif Soumoud (Résistance).
Le Collectif qui ajoute même que des poursuites judiciaires sont engagées contre des membres du nouveau gouvernement, a appelé les députés à ne pas voter la confiance à cette équipe.
Les membres de Soumoud ont exhorté organisations de la société civile et partis et les citoyens à faire pression par tous les moyens pacifiques dans ce sens.
Dans une déclaration rendue publique lundi par son bureau exécutif, le collectif estime que la composition du cabinet gouvernemental présenté par le chef du gouvernement désigné Habib Jemli, comme étant un gouvernement de » compétences indépendantes » ou encore un gouvernement d’action, n’est en fait qu’un gouvernement composé par des dirigeants de deuxième et de troisième rang des partis Ennahdha et Qalb Tounès, sans compter leurs entourages.
» Une partie des portefeuilles des ministères régaliens et des départements les plus importants a été attribuée à des personnalités connues pour leurs pratiques antidémocratiques et leurs agissements contre les libertés publiques que ce soit sous le régime déchu ou durant le gouvernement de la Troïka » lit-on dans le texte de la déclaration.
Soumoud souligne, à cet effet, que le parcours professionnel du chef du gouvernement désigné Habib Jemli, montre qu’il n’est pas aussi qualifié pour traiter les dossiers pressants et faire face à la situation critique et explosive dans le pays.
Le Collectif regroupe plusieurs composantes de la société civile dont la coordination » sit-in du Bardo « , » l’initiative nationale « , le mouvement » Tamarrod » et autres associations.