Accueil Société ZARZIS : Après les rats, place aux sangliers !

ZARZIS : Après les rats, place aux sangliers !


Les sangliers ont infesté certaines localités de la ville.


La prolifération des rats noirs à Zarzis, depuis une vingtaine d’années, a rendu la situation impossible à maîtriser. Ces rongeurs omnivores qui détruisent les récoltes et transmettent les maladies sont omniprésents. Ils sont généralement de taille moyenne, entre 16 et 22 cm dépourvus de queue. Ils se comptent maintenant par milliers. Ils ravagent tout sur leur passage et ils sont répandus dans toute la ville. Ils prennent gîte dans les maisons non habitées, les terrains vagues, les cimetières, les oueds…. Les insecticides et les pesticides utilisés pour les éradiquer sont venus à bout d’autres animaux domestiques malheureusement comme les chats, les chiens, les agneaux, les poules…
La présence de cette espèce, partout dans la ville, est devenue familière. Certes, la municipalité a tenté d’éliminer ces mammifères nuisibles mais en vain. C’est trop tard, maintenant, ils ont envahi même les villages voisins.

Dans un jardin d’enfants
Après ces rats noirs, c’est au tour des sangliers d’envahir certaines localités de la ville. En effet plusieurs de ces animaux ont été abattus à proximité de l’abattoir municipal, à El-Hessiène et à El-Bassatine. Mais il existe encore un grand nombre de ces animaux  d’après des témoins oculaires. L’ an dernier, un marcassin à été trouvé dans l’enceinte d’une maison qui sert – tenez-vous bien ! – de jardin d’enfants où il a été tué. La semaine dernière, un SOS a été émis de la part des citoyens d’El-Hessiène et de Chammakh qui ont constaté l’invasion de ces animaux. Un autre marcassin a été aperçu du côté d’El-Bassatine. Les forces de sécurité ont été avisées  mais ce petit sanglier continue, jusqu’ à présent, à semer la panique chez les habitants de la place. Il se balade, d’une poubelle à l’autre, il se nourrit et regagne son gîte, dans une grotte. Les petits enfants ont peur de se rendre de bonne heure à l’école.

Dhaou MAATOUG

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Un commentaire

  1. Liberte

    8 janvier 2020 à 19:21

    Et bien bouffez les, c’est bon et ne sont pas soumis à un trafic quelconque, ou bien exportez les en Europe le prix au kilo est plus rentable que le kilo des dattes et celui d’huile d’olive soit 20 dinars le kilogramme.

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