Son départ «gratis» mettrait beaucoup de soucis pour les Clubistes qui font avec les moyens du bord.
La tentative d’agression dont a été victime Chammakhi à l’entraînement est condamnable. C’est à l’image de tous les clubs tunisiens qui s’entraînent sans la moindre sécurité. Les exemples sont nombreux : des actes de violence dont étaient victimes ces clubs, donc les joueurs et les entraîneurs. Dans le cas du CA, l’absence des dirigeants et, à leur tête A. Younsi, est une habitude (mauvaise en tout cas). Cette tentative d’agression est due à la colère d’une partie du public clubiste contre Chammakhi qui n’aurait pas prolongé son contrat expirant en juin. Il est en train, selon ses détracteurs, de gagner du temps pour partir libre en fin de saison.
Il peut même signer en ce moment un contrat en faveur de n’importe quel club de son choix.
Au moment où le CA a traversé la période difficile des litiges et de l’interdiction des recrutements, cette affaire vient semer le doute et mettre le joueur en position inconfortable vis-à-vis de son club et de son public (même sur les réseaux sociaux, Chammakhi est mis dos au mur de la part du large public «rouge et blanc»).
Offres
La rumeur qui circule avec insistance est que Chammakhi, qui ne veut pas prolonger son contrat (c’est sont droit le plus absolu), a reçu des offres même tunisiennes, notamment celle de l’EST. On parle également d’une offre émanant du championnat égyptien (Al Ahly). Pour un jeune attaquant, pétri de qualités d’attaquant de pointe, mais aussi d’attaquant de soutien, le prendre en fin de contrat est une opération idéale pour tous les clubs.
Du côté du CA, le temps est un mauvais allié. La pression est plus sur les dirigeants clubistes qui n’ont pas offert un contrat juteux et qui va avec les progrès affichés par ce joueur. Chammakhi, en tant que joueur de base dans le dispositif de Lassaâd Dridi, risque de perdre sa place dans le onze titulaire et même dans le groupe. Il peut aussi perdre de sa concentration s’il va rejeter les offres de prolongation. Dans tous les cas, c’est un dossier sensible et qui confirme encore une fois que les dirigeants clubistes ne savent pas, comme les autres dirigeants des clubs tunisiens, conserver leurs meilleurs joueurs, et, le cas échéant, en dégager une plus-value.
Chammakhi est, lui, dans un moment assez délicat : a-t-il fait déjà son choix de partir? A-t-il cédé devant l’affection du public? En tout cas, c’est un joueur-clé pour l’attaque clubiste pour les saisons à venir. Ce n’est pas facile de trouver des attaquants du calibre de Chammakhi sur le mercato. Réussir à le conserver pour un nouveau bail sera un «recrutement» de gros calibre pour les dirigeants du CA. Cela leur redonnera beaucoup de crédibilité.