Une équipe de Tunisie hors du coup, un Gerona déphasé et aussi un arbitrage pro-égyptien, un échec cuisant face à un adversaire dans un grand jour. Une fin de match honteuse avec cette violence gratuite.
On ne voulait pas que ça se déroule ainsi, mais c’est le cas. Pour une finale continentale, on a mal géré et on n’a rien fait pour mériter ce sacre. Gerona a montré pour la énième fois ses limites ( gestion nerveuse du match et des changements), contrairement au sélectionneur espagnol qui a très bien décortiqué le jeu tunisien et stoppé ses points forts, Soussi, Boughanmi et le jeu sur les pivots ; ajoutez à cela la méforme des gardiens Missaoui et Helal qui , malgré leurs efforts, n’ont pas été décisifs.
L’Egypte était plus forte, mais aussi plus chanceuse d’avoir un arbitre qui l’a soutenue avec des expulsions de deux minutes exagérées contre les joueurs tunisiens. se la dit, il faut avouer la supériorité de l’adversaire et les mauvais choix de Gerona, ainsi que la petite prestation des cadres de la sélection. La première mi-temps a été révélatrice de la facilité des Egyptiens, emmenés par Derâa et surtout Ezzin et Madkour. Notre défense 6-0 n’a pas empêché les bras de l’Egypte de mener au score à partir de la 15’ après un premier quart d’heure équilibré ( 2-2, 5-4, 5-6).
Mais après, l’Egypte s’est échappée grâce notamment à des contres efficaces ( Ouakil a été époustouflant, avec 100 % de réussite) et des pertes de balles injustifiées ( beaucoup de précipitation en attaque). Et même quand on est revenu à 11-12, on a vite fléchi pour donner l’avantage aux Egyptiens qui se sont offert un but symbolique dans la dernière seconde de la mi-temps (11-15).
Pas de synchronisation
Pas de changement de scénario : on commence la mi-temps grâce à un bras libéré de Jaziri (5 buts de suite) pour revenir à 16-14. Mais encore une fois, un arbitre qui a abusé des « deux minutes » contre les Tunisiens (ça a toujours aidé les Egyptiens quand on était en passe de revenir).
Ajoutez à cela les mêmes erreurs en attaque avec un jeu en largeur et des tirs faciles qui ont trouvé un Hendaoui en grande forme (contrairement à nos gardiens).
L’écart s’est creusé encore une fois en faveur de l’Egypte ( 19-15, 23-16, 23-18, 24-19 à 10’ de la fin). Dans tout cela, aucune synchronisation en attaque, et un Boughanmi neutralisé avec aussi des pertes de balles. Les Egyptiens étaient beaucoup plus lucides. On n’était pas bien inspiré certainement, et le premier c’est Gerona qui a raté son match sans aucun doute. Dans les 5 dernières minutes, et à 27-22, il était impossible de revenir.
Et il a fallu aussi que notre public perde les pédales et jette des bouteilles pour que le match soit arrêté ( des sanctions lourdes nous attendent).
Fin triste d’une finale mal gérée et très décevante. Une désillusion qui va avoir des conséquences sur le staff et sur beaucoup de personnes. L’Egypte ne l’a pas volé, même si l’ombre de Hassan Mustapha, patron de l’IHF, était présente sur le parquet. La qualité était supérieure de leur côté, c’est indiscutable. Dommage !
Liberte
27 janvier 2020 à 10:22
Les incapables, les nuls ? Quand on n’a pas la motivation de gagner on perd, c’est quoi ce marasme, j’aurai préféré qu’ils perdent des le début et ne pas nous donner tout cet espoir la préparation psychologique n’était pas au top, on rentre dans le terrain et se dit qu’on est le plus fort et on est chez soi donc on gagne, hélas c’est le contraire et tout est fichu, l’entraîneur n’a pas pu motivé l’équipe un maximum, et ce que c’est passé, maintenant on passe dans une autre étape le rattrapage mais avec des équipes européennes très fortes et expérimentés, aucune chance.