LA Fédération tunisienne des directeurs de journaux (Ftdj) a mis en cause,  lundi 10 février 2020, toutes les attaques visant le secteur des médias, notamment par de multiples plaintes déposées contre des journalistes et directeurs de journaux, ainsi que par l’épuisement des organes de presse écrite, en les privant volontairement de publicité et d’abonnements publics, les rejetant ainsi dans la spirale infernale de l’endettement pour la plupart, sous le silence des partis et parties politiques.

Aux yeux de la Fgdj, ces pratiques auraient pour objectif d’étouffer la liberté d’expression et de bâillonner les responsables et journalistes. La Fédération estime ainsi que ces dangers menaçant la liberté d’expression ont nettement augmenté et pris l’aspect de véritables menaces de mort et d’agressions, de même que d’entraves à tout avis contraire.

La Fgdj fait noter, de ce fait, l’augmentation exceptionnelle des affaires judiciaires contre ceux qui travaillent dans le secteur des médias, pour les terroriser et faire pression sur eux par les menaces et le chantage.

Même si la fédération recommande aux journalistes et aux responsables du secteur de se conformer à la loi, elle appelle une fois encore à la nécessité de les traduire en justice en vertu du décret-loi n°115 du 2 novembre 2011.

La Ftdj fait porter la responsabilité de cette situation à toutes les parties prenantes du paysage politique.

En outre, la Fédération a tenu à exprimer son appui à Sami El Fehri qui subirait, à son sens, une injustice majeure. La Fgdj soutient également tous les collègues subissant des affaires en justice ainsi que tous les établissements qui défendent leur devenir, notamment Dar Assabah et  la Snipe-La Presse.

En conclusion, la Ftdj a appelé le président de la République, Kaïs Saïed, à s’engager personnellement à trouver des solutions adéquates à toutes ces problématiques et à porter secours aux médias de la manière la plus probante.

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