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Marché africain : Le Cepex plaide en faveur d’une action commune et coordonnée

“La réussite d’une telle entreprise est tributaire d’une forte coordination entre tous les acteurs, qui fonctionnent actuellement d’une manière disparate”

Pour Youssef Néji, PDG du Centre de promotion des exportations Cepex, le grand intérêt que porte le monde entier au marché africain puise son origine dans une conviction ferme que l’Afrique constitue un créneau porteur pour les différentes activités économiques dans l’avenir. “Le nombre d’habitants du continent couplé à une croissance accélérée dans plusieurs pays d’Afrique ainsi qu’à l’amélioration du niveau de vie dans le continent présentent  des facteurs qui font que le reste du monde s’intéresse davantage à  l’économie africaine”, a-t-il expliqué.  Et d’ajouter que des actions tripartites communes qui réunissent la Tunisie avec des partenaires européens ou américains ainsi que des partenaires africains revêtent un rôle clé où  la Tunisie fera office d’un hub africain d’investissement et de commerce. Il s’agit, ici, de l’initiative américaine Prosper Africa ou encore le projet de partenariat allemand Pema.. “Ces partenariats tripartites présentent un cadre favorable pour réunir tous les opérateurs concernés et leur faciliter l’accès au marché africain”, a souligné Néji.   

En outre, le PDG du Cepex  a noté que l’ouverture sur le marché subsaharien nécessite une action commune et coordonnée entre les diverses parties prenantes, notamment le Cepex, le Tabc, le département du Commerce, l’Agence de promotion de l’investissement extérieur Fipa, etc. “La réussite d’une telle entreprise est tributaire d’une forte coordination entre tous ces acteurs, qui fonctionnent actuellement d’une manière disparate. Ce qui nous empêche d’atteindre nos objectifs en termes d’investissement et d’exportation vers l’Afrique”, a-t-il affirmé. 

Intervenant, également, sur les obstacles à l’exportation vers le marché subsaharien, Youssef Néji  a expliqué que la faiblesse de la logistique, notamment du transport maritime constitue le problème n°1 des opérateurs. “Bien que le Conseil supérieur de l’exportation ait appelé,récemment, lors de sa dernière réunion, à réfléchir sur les moyens de promouvoir les flux des marchandises entre la Tunisie et l’Afrique par voie maritime, les solutions à ces difficultés ne sont pas toujours mises en œuvre, sachant que le problème majeur du transport maritime se pose surtout au niveau de la gestion des retours des conteneurs qui sont expédiés vides”, a-t-il noté. 

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