Quarts de finale retour entre l’Espérance et Ezzamalek ce vendredi : Quels changements envisager ?

A l’Espérance, l’heure est grave et tout le monde s’attelle à trouver la bonne formule permettant de renverser la vapeur devant l’ogre égyptien d’Ezzamalek. Ce qui ne sera pas de tout repos, certainement!

A ce stade de la compétition africaine, ce sont toujours les grands joueurs et les entraîneurs qui font la différence.

Malheureusement, c’est cela qui a fait défaut à l’Espérance ces derniers temps et qui a été à l’origine d’une cascade de gâchis et d’une dilapidation de trois importantes satisfactions internationales. Et du coup, le rêve d’une belle razzia que les supporters «sang et or» ont nourrie au début de la saison est loin d’être exaucé. Le nombre d’objectifs ciblés se réduit comme peau de chagrin au point de craindre que la désillusion et l’échec s’étendent sur le front de la Ligue des champions, surtout que les chances de qualification en demi-finale sont sérieusement compromises après la défaite face à Ezzamalek au Caire vendredi dernier (1-3).

Il n’y a pas lieu de revenir sur les bévues commises, à répétition, par le coach Mouîne Chaâbani qui se trouve déjà au cœur de la tempête, ou sur la petite forme de la plupart des joueurs de l’Espérance, mais il faudrait plutôt chercher les solutions adéquates permettant éventuellement de renverser la vapeur.

La meilleure formation possible

En dépit du fait que l’équipe de Bab Souika s’est fait plumer sur un score difficile à renverser, l’espoir reste toujours permis, surtout si on trouve la bonne alchimie de mettre de son côté le maximum de conditions de réussite.

Il serait facile de dire qu’une victoire sur le score de 2 buts à zéro éviterait à l’Espérance de vivre l’aventure de l’élimination après deux belles éditions continentales dominées de bout en bout par l’illustre représentant du football tunisien.

Mais l’essentiel, c’est d’y parvenir d’une manière judicieuse. Le timonier «sang et or» n’a pas d’autre alternative que de mettre en place la stratégie qui sied bien à la situation délicate dans laquelle il a engouffré son équipe. Surtout qu’outre l’effet psychologique de la lourde défaite, il y a eu la perte de quelques joueurs-clés qui ne prendront pas part à la rencontre de Radès, à savoir Mohamed Ali Ben Romdhane et Elyès Chetti. La seule absence de ces deux joueurs talentueux est un grand problème difficile à résoudre. Mais on garde quand même l’espoir de voir Houcine Rabii et Bonsu Kwamé les remplacer comme il se doit. En revanche, Chaâbani pourra compter sur les services de l’Algérien Abdelkader Badrane dans l’axe de la défense. Ce qui constitue une récupération majeure dans la mesure où ce joueur est très utile aussi bien en défense qu’au niveau du soutien à l’attaque.

Une chance à Ben Choug

En plus du colmatage de la défense et du milieu de terrain, il va falloir redonner à la ligne d’attaque son éclat habituel. Il est, de ce fait, grand temps d’accorder leur chance à des attaquants capables d’être appelés à la rescousse après l’inefficacité constatée dans le rendement de Bilel Bensaha et Mohamed Ali Ben Hamouda.

Bien évidemment, on parle de Fédi Ben Choug qui a le sens du but grâce à son jeu direct et de la nouvelle recrue Abderrahmen Meziane qui est capable d’être complémentaire avec son compatriote algérien, Raouf Benguith, au niveau de l’animation du jeu offensif. Tout cela pour dire que, malgré tout, le coup reste jouable si la ligne d’attaque carbure à plein régime.

A.B.

Un commentaire

  1. Maghzaoui

    04/03/2020 à 19:31

    Les sanctions que la CAF a infligé contre l’Espérance de Tunis est un scandale, les Égyptiens,et les Marocains épaulés par les dirigeants de la CAF ont réussi leur complot avec une manière magistrale.Voila le football de Issa Hayatou qui fait parler de lui en 2020.Bande de salopards que vous êtes.

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