Soutenu par l’Union européenne, le pays se dotera bientôt d’un programme solide de modernisation des établissements scolaires. Les concertations sont en cours et les bénéfices sur tout le territoire sont considérables.
Le gouvernement tunisien compte parmi ses priorités la modernisation à la racine de l’enseignement primaire : restructurer le secteur, rendre son contenu qualitatif, encadrer les enseignants et les former, veiller à consolider et à enrichir le programme à enseigner, créer des postes d’emploi et réduire le chômage, moderniser et remédier à l’infrastructure des établissements et autres : 59 établissements scolaires vont être construits et plus de 380 vont être réhabilités à travers tout le pays. Le programme de modernisation des établissements scolaires est étroitement lié aux priorités du ministère de l’Education tunisien et qui a été lancé depuis 2016. Il se prolongera jusqu’en 2021. S’ajoutent aux chiffres de la réhabilitation des édifices, les 300 personnes formées. Grâce à ce projet d’ampleur, soutenu par la Banque allemande de développement, le Banque européenne d’investissement et l’UE, l’amélioration du secteur de l’enseignement est en cours de redressement. Lors d’une journée d’information et de sensibilisation des acteurs institutionnels clés du Pmes, organisée à Hammamet, il y a quelques semaines, des représentants du ministère de l’Education, des bailleurs de fonds et des représentants des deux banques internationales engagées dans ce projet ont répondu présents pour la 3e année consécutive pour faire le point sur les avancées du Pmes face à un parterre d’enseignants et personnes travaillant pour la société civile.
Cette initiative de taille touche aussi les établissements secondaires : comme les lycées et les collèges. La direction régionale de l’équipement et du Centre national de la maintenance ont répondu présents afin de veiller sur les points à aborder, concernant l’amélioration de l’hygiène et de la sécurité dans l’enceinte des établissements. Des équipements ont déjà été mis en place. La formation de plus de 800 personnes issues de différents secteurs a bien été effectuée. Jusqu’en 2021, les objectifs à atteindre semblent être prometteurs.
