Les institutions publiques sont libres de choisir les horaires d’entrée et de sortie, soit de 8h00 à 13h00 ou de 9h30 à 14h30, pour éviter l’encombrement. La conjoncture actuelle pourrait constituer une belle occasion pour tenter une nouvelle expérience, celle du travail à distance. Une expérience qui a déjà fait ses preuves dans le secteur privé.
C’est à partir d’aujourd’hui, mercredi 18 mars, que les nouvelles mesures prises par le chef du gouvernement, parmi lesquelles figure l’adoption du régime de la séance unique, entreront en vigueur.
Annoncée par le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, elle figure parmi tant d’autres mesures prises suite à la hausse préoccupante du nombre des personnes contaminées en Tunisie.
La mesure relative à la séance unique vise la réduction du trafic au niveau du transport en commun et donc à limiter les déplacements et les contacts des personnes en vue d’éviter la propagation du coronavirus.
La Transtu a déjà pris les précautions nécessaires depuis jeudi dernier et a entamé les opérations de désinfection dans les stations de bus et du métro dans le Grand Tunis. Les principales stations (le Passage, Place Barcelone, TGM) ont été même équipées de caméras thermiques pour détecter les éventuels cas de température élevée.
Selon le ministre d’Etat chargé de la Fonction publique, de la réforme administrative et la lutte contre la corruption, Mohamed Abbou, cette mesure vise en premier lieu la protection des fonctionnaires et des citoyens ainsi que le pays et éviter l’expansion du coronavirus. S’exprimant sur les ondes de Radio mosaïque, il a ajouté qu’elle concerne tous les fonctionnaires administratifs dans la fonction publique, hormis ceux qui relèvent des institutions sécuritaires et militaires ainsi que les cadres médicaux et paramédicaux.
Les institutions publiques sont libres de choisir les horaires d’entrée et de sortie, soit de 8h00 à 13h00 ou de 9h30 à 14h30 pour éviter l’encombrement.
La conjoncture actuelle pourrait constituer une belle occasion pour tenter une nouvelle expérience, celle du travail à distance. Une expérience qui a déjà fait ses preuves dans le secteur privé, a-t-il souligné.
Ajoutant que certains fonctionnaires atteints de maladie chronique pourraient être autorisés à travailler à distance ou même exemptés de travail. Cette flexibilité ne veut nullement signifier l’absence totale de l’administration tunisienne, mais traduit plutôt cette confiance à l’égard des fonctionnaires de l’Etat.
«La mesure en question n’est pas de nature à impacter l’économie du pays, le plus important c’est la prudence», a confirmé Mohamed Abbou. Il est vrai que travailler à mi-temps est de nature à pousser les absentéistes à regagner leur poste de travail et ne pas se dissimuler derrière les faux arguments, comme la pseudo-crainte d’être contaminé par le coronavirus.