Nommée au début de cette année à la tête du système des Nations Unies en Tunisie après avoir été Représentante du bureau de l’Unicef dans notre pays, Mme Lila Pieters accorde son tout premier entretien à notre journal La presse. Elle aborde plusieurs thèmes d’actualités dont notamment la coopération fructueuse entre le gouvernement tunisien et le SNU en matière de développement durable, l’impact de la pandémie du coronavirus sur le secteur économique, sans oublier de lancer à cet effet un appel à la communauté internationale pour soutenir la Tunisie en ces moments difficiles. (L’entretien dans son intégralité sera publié mardi 24 mars).
L’experte onusienne a donné à cette occasion un bref récapitulatif des actions qui sont au cœur de l’action entreprise par le «Système des Nations Unies » (SNU) en Tunisie.
Pour les prochaines cinq années, cette action sera orientée principalement vers le renforcement de la cohésion sociale et la réduction des inégalités au sein de la société.
« A cet effet, on va appuyer les autorités tunisiennes pour mettre en place des politiques publiques axées principalement sur la réduction des disparités et la promotion de l’inclusion sociale. En parallèle, on s’oriente vers le renforcement des institutions démocratiques mises en place par l’Etat Tunisien », souligne-t-elle.
Répondant à une question relative à l’expansion du coronavirus, elle a fait savoir que le monde entier se trouve aujourd’hui sous le choc.
Il faut mettre plutôt l’accent sur le nombre des gens qui ont été testés positifs au virus et qui sont guéris, souligne la présidente du SNU.
«Actuellement les Nations Unies sous le leadership du secrétaire général ainsi que de l’OMS travaillent de concert avec les gouvernements et apportent leur soutien aux pays touchés par le virus », fait-elle savoir.
L’autre volet qui est très important et sur lequel travaille les Nations Unies est celui de la communication et de l’engagement communautaire car il faut impérativement communiquer avec les gens.
Les Nations Unies sont en train de travailler avec le FMI et la Banque Mondiale sur l’impact de la pandémie sur l’économie tunisienne.
Il faut réfléchir à la forme de mesure de protection sociale qu’il faudra mettre en place, met en exergue Mme Lila Pieters.