La grave situation sanitaire qui prévaut dans le pays en raison de la propagation du coronavirus n’a pas diminué la concentration des unités sécuritaires sur la lutte antiterroriste.
La focalisation sur la lutte contre le coronavirus dont la rapide propagation prend de plus en plus des proportions alarmantes n’a pas pour autant impacté les efforts des services spécialisés orientés vers la lutte contre le terrorisme.
Le dernier attentat-suicide aux Berges du Lac à proximité de l’ambassade américaine a déclenché une série d’arrestations dans les milieux des éléments terroristes qui projetaient de commettre d’autres attentats. Pas de répit dans la lutte contre le terrorisme et les unités sécuritaires ont redoublé d’efforts en ces moments où la communauté internationale a le regard fixé sur un autre ennemi non moins redoutable qu’est le Covid-19.
A cet effet, les unités spécialisées ont mis en échec deux opérations terroristes et ont procédé à l’arrestation de quatre éléments terroristes classés dangereux. Du produit explosif a été saisi lors de cette opération d’anticipation, a déclaré le porte-parole du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, le magistrat Sofiene Selliti.
Ces éléments comptaient sur la situation exceptionnelle par laquelle passe le pays en raison de l’expansion du coronavirus pour passer à l’action et mettre à exécution leur macabre plan, mais c’était sans compter avec la vigilance des forces sécuritaires qui ne pouvaient plus se permettre un autre faux pas, d’où cette riposte en temps opportun. Selon une source sécuritaire, c’est l’opération kamikaze qui a eu lieu au début du mois de mars aux Berges du Lac qui a mené les enquêteurs vers d’autres pistes et a permis de déjouer le plan d’une cellule takfiriste qui projetait d’autres actes terroristes. Cette cellule était déjà dans le collimateur des unités spécialisées dans la lutte antiterroriste.