M. Mohamed Nizar Yaiche, ministre des Finances, a présidé, récemment, la première réunion de la cellule d’encadrement et de soutien des entreprises les plus lésées par les effets de la pandémie du coronavirus, et ce, en présence des représentants des organisations nationales, des structures et des ministères concernés.
La cellule d’encadrement et de soutien des entreprises lésées par la pandémie du coronavirus a été créée dans le cadres des dispositions exceptionnelles prises pour faire face aux effets de cette pandémie sur les secteurs économique et social. Elle est chargée, au début, de définir les critères permettant de déterminer les entreprises éligibles pour l’encadrement et le soutien. Pour bénéficier de ces avantages, les entreprises doivent, cependant, préserver les postes d’emploi et les droits des travailleurs.
A noter que ladite cellule est présidée par le ministre des Finances et comporte les représentants de l’Utica, de l’Ugtt, de l’Utap, de l’Association des banques et des établissements financiers, outre la présidence du gouvernement, les ministères des Finances, du Commerce, de l’Agriculture, du Tourisme et de l’Artisanat, de l’Industrie et des PME.
Eviter l’arrêt des activités
Lors de son allocution, le ministre des Finances a mis en exergue le rôle important que doit jouer cette cellule pour soutenir les entreprises les plus lésées? dans la mesure où elle est appelée à définir les critères pour sélectionner les entreprises éligibles aux dispositions exceptionnelles. Ces entreprises vont bénéficier de tous les moyens pour les sauver et éviter l’arrêt de leur activité. Un suivi sera assuré pour vérifier qu’elles respectent leurs engagements envers les travailleurs et la préservation des postes d’emploi.
Le ministre a souligné le souci du gouvernement de soutenir les entreprises impactées par la crise, et ce, malgré les pressions exercées sur les finances publiques. D’où l’intérêt de cette cellule qui est tenue de réaliser des résultats positifs dans les meilleurs délais et avec l’efficience nécessaire.
Après la définition des critères d’éligibilité, la cellule va mettre en place une plateforme en vue de recevoir les demandes des entreprises désirant bénéficier des avantages décidés. Une fois reçus, les dossiers seront traités pour s’assurer qu’ils sont éligibles sur la bases des critères établis. Des mécanismes d’encadrement et de soutien (d’ordre bancaire, fiscal, douanier, juridique et financier), selon les besoins de chaque entreprise au cas par cas, seront institués. Ces mécanismes feront l’objet, eux aussi, de suivi pour être sûr qu’ils répondent aux demandes présentées.
De son côté, M. Samir Majoul, président de l’Utica, a exprimé sa satisfaction quant au démarrage des travaux de la cellule, appelant à traiter les dossiers au cas par cas en vue d’assurer l’efficience nécessaire, tout en orientant l’appui aux entreprises qui en ont réellement besoin. Ce travail est susceptible de participer à préserver le tissu économique et à pérenniser les entreprises. M. Mohamed Ali Boughdiri, membre du bureau exécutif de l’Ugtt, a recom- mandé, de son côté, de relier les avantages de soutien à l’impératif de préserver les postes d’emploi, ce qui va contribuer de maintenir les salaires des travailleurs et d’asseoir un cli- mat social sain.