La cellule de crise, qui a été mise en place, veille au grain
Jamais l’élan de solidarité n’a atteint un degré pareil entre les citoyens zarzissiens. C’est le constat qui revient sur toutes les bouches. Indépendamment de tout : tendances, couches sociales, niveau intellectuel, emplacement géographique…, bienfaiteurs et bénévoles ont mis la main dans la main pour lutter contre la propagation de la pandémie, ici et ailleurs.
Les deux municipalités, quelques associations, ONG, à Zarzis et à l’étranger, n’ont ménagé aucun effort pour aider, encadrer, soigner, soutenir, transporter ceux qui en ont besoin. Un numéro de téléphone vert est mis à la disposition des citoyens, en plus des engins, véhicules, équipements et autres nécessités. Plus de 2 000 familles nécessiteuses, l’hôpital régional de Zarzis, le personnel médical, les forces de sécurité, les Africains subsahariens ont bénéficié de ce dont ils ont besoin. La distribution de nourriture, la désinfection de la voirie, des administrations et des endroits stratégiques et des grandes surfaces ont été assurées par ces activistes. Les mesures de confinement étaient appliquées et le couvre-feu bien respecté par les citoyens. En fin de compte, les résultats ne pouvaient être qu’en rapport avec les efforts déployés. Un seul décès, des guérisons et aucune contamination horizontale en dépit du nombre assez important de ceux qui sont rentrés de l’étranger.
D’une pierre deux coups
En plus de tout ce qui a été réalisé, la cellule de crise a réservé une journée à l’évaluation. En effet, tout ce qui a été fait pour lutter contre la propagation de la pandémie et notamment la distribution des aides sociales sera revu et inventorié. Un nombre supplémentaire de produits alimentaires sera stocké pour le distribuer aux familles pauvres, à l’occasion, cette fois, nous dit-on, du mois de Ramadan. Bonne initiative !