Il a été convenu d’inviter le Groupement interprofessionnel des légumes de se préparer pour réceptionner les quantités de pomme de terre dans les délais impartis et d’acquérir le pesticide pour la protection des quantités stockées contre les bactéries.
M. Oussama Khériji, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche s’est mis d’accord, le mercredi 6 mai 2020, avec les directeurs généraux de la production agricole, du Groupement interprofessionnel des légumes, du Centre technique des pommes de terre et de gombos, ainsi que des représentants de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap) et de l’Office des terres domaniales pour renforcer les moyens humains et matériels du Groupement interprofessionnel des légumes en vue de réaliser son programme relatif au stockage régulateur des pommes de terre.
Il a été convenu, de même, d’inviter ledit Groupement de se préparer pour réceptionner les quantités de pomme de terre dans les délais impartis et d’acquérir le pesticide pour la protection des quantités stockées contre les bactéries.
Des stocks régulateurs
Le Groupement a été invité à étudier la possibilité d’augmenter les quantités concernées par cette intervention. Ces dispositions ont été évoquées lors d’une réunion consacrée à la situation actuelle de la culture des pommes de terre, en termes de superficies réalisées, de l’état sanitaire de ce produit, ainsi que des stocks disponibles et des difficultés enregistrées au niveau de la commercialisation.
A noter que les pommes de terre constituent un produit de base pour les ménages tunisiens. Récemment, ce produit a fait l’objet d’une pénurie et les consommateurs n’ont pas pu le trouver dans les étals de grandes surfaces. La situation s’est, certes, rétablie, mais la vigilance demeure de mise pour que les spéculateurs ne profitent pas de la situation afin de stocker les pommes de terres dans leurs propres chambres froides pour les écouler au moment opportun au prix fort, faisant fi de la réglementation en vigueur.
Pour compenser le manque de ce produit, les pouvoirs publics n’hésitent pas d’en importer des quantités, notamment pendant les périodes dites de «soudure», soit le croisement entre deux campagnes et qui se caractérisent par une baisse de la production.
Il est nécessaire également d’assainir les circuits de distribution pour barrer la route devant ces spéculateurs qui veulent faire des bénéfices sur le dos des consommateurs même de façon illégale. En principe, toutes les quantités de pomme de terre produites doivent passer par les marchés de gros pour qu’il se charge de les distribuer aux différents points de vente.
Maalaoui
7 octobre 2020 à 08:24
Tout le monde sait que la filière de la pomme de terre en Tunisie est monopolisée par une mafia dont ces dirigeants se trouvent au sein de GIL et ses consorts ! J’ai une belle histoire mafieuse et criminelle sur ce organisme à raconter que j’ai vécu comme coopérant canado-tunisien à l’époque de Ben Ali, mais le crime continue en Tunisie ! Mon devoir de bon citoyen tuniso-canadien retraité est de lutter légalement contre cette mafia qui n’a rien à avoir avec nos parents pauvres agriculteurs tunisiens qui triment pour nous nourrir matin, midi et soir et au lieu de les remercier, cette mafia est entrain de les arnaquer de la semence à la commercialisation de la pomme de terre ! Le Parlement devrait créer une Commission d’enquête pour nettoyer la filière de la pomme de terre en Tunisie. La Solution existe pour mettre fin, mais est ce que le gouvernement est prêt d’agir et est ce que les agriculteurs sont prêts de se prendre en main ? La filière fruits et légumes devrait suivre le même Système de la filière laitière !!!