Accueil Culture Hichem Rostom à La Presse: «Ouakfet rjel Tounes» ambitionne de devenir une structure d’entraide nationale

Hichem Rostom à La Presse: «Ouakfet rjel Tounes» ambitionne de devenir une structure d’entraide nationale


Depuis presque un mois, le comédien Hichem Rostom a lancé l’initiative «Ouakfet rjel Tounes» dont l’objectif est de venir en aide aux familles nécessiteuses. Il nous en parle  avec plus de détails.   
«Ouakfet rjel Tounes» est une initiative de solidarité, en ces temps durs où sévit le Covid-19,  que vous avez lancée en mars  pour soutenir les familles nécessiteuses…

En effet, c’est une initiative qui est née du confinement et de ses conséquences sur les familles nécessiteuses. En fait, c’est  un ami journaliste sportif, Abderrahmane Belhaj, qui m’a proposé l’idée pour que ma fondation « Rostom Foundation » soit partenaire de ce mouvement  pour aider les familles nécessiteuses et faire un appel aux dons.  Notre idée est donc de relever le défi de distribuer tout au long du mois de Ramadan de quoi faire vivre 5.000 familles de 4 à 5 personnes à travers le Grand -Tunis avant de s’étendre à Jendouba, Sidi Bouzid, Siliana et Kairouan. Ces aides nous viennent de chefs d’entreprise, d’hommes d’affaires et de généreux citoyens tunisiens  aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger. On a eu des aides de la part des Tunisiens au Qatar ou au Canada par exemple. « Ouakfet rjel Tounes » s’active également en France   sous le nom   «Les couffins de Ramadan » et qui vient en aide à tous nos concitoyens qui sont en difficulté là-bas.  Notre  principe  en Tunisie, c’est de venir en aide à toute personne en difficulté qu’elle  soit tunisienne, africaine, marocaine ou autre. Aucune nationalité n’est exclue.

Où en sont les choses aujourd’hui? Avez-vous atteint l’objectif des cinq mille familles ?

Actuellement, nous devons augmenter nos capacités à rassembler les aliments nécessaires à ces couffins. Nous avons donc encore besoin de dons car nous sommes dans une étape où on projette de dépasser les 5.000 couffins   et nous comptons étendre notre action au-delà du mois de Ramadan. En fait, nous voulons profiter de l’Aïd pour dessiner un sourire sur le visage de tous les enfants. On compte également procéder à la circoncision d’enfants la Nuit du Destin dans différents gouvernorats, à part la distribution de vêtements pour l’Aïd. Le troisième âge n’est pas exclu de « Ouakfet rjel Tounes »   puisque nous intervenons auprès de toutes les personnes qui sont isolées aussi bien dans les grandes  villes que dans les petits villages. Une grande marque de prêt-à-porter tunisienne nous a proposé d’offrir des habits aux seniors  résidents dans les maisons de retraite. C’est une œuvre patriotique et à laquelle chaque citoyen peut participer. Je rappelle que les  Tunisiens désireux de nous aider peuvent acheter un couffin de Ramadan sur teskerti.tn  dans la case « Ouakfet rjel Tounes ». Cela dit, nous n’avons pas encore atteint les 5.000 familles. A la moitié de Ramadan, nous en avons atteint entre 2.500 et 2.800. La deuxième moitié sera bientôt servie, mais nous avons encore besoin d’aides pour couvrir le reste, d’autant plus que nous n’arrivons plus à avoir du concentré de tomates et des œufs par exemple.  J’en profite également pour lancer un appel à ceux qui peuvent acheter ces  produits à prix réduits  pour nous soutenir.

C’est une action qui va se clore avec l’Aïd ?

Non pas du tout, «Ouakfet rjel Tounes »   est une initiative nationale qui sera toujours là. Elle ambitionne de devenir une grande structure d’entraide à la manière des   «restos du cœur» pour accompagner les Tunisiens  dans les moments  difficiles. Nous n’avons qu’un seul emblème, c’est la Tunisie !   

Votre avis sur la production tunisienne pendant le mois de Ramadan…

Peut-on juger vraiment la qualité de ces productions ramadanesques vu qu’elles ont été tournées dans le contexte particulier du Covid 19 .C’est-à-dire dans des conditions difficiles ? C’est pour cela que je dis qu’il faut être indulgent face à toutes ces productions qui malheureusement  ont pris le pli de démarrer leur travail de manière très   tardive parfois à deux ou trois mois de Ramadan. Cela nous apprendra, je l’espère, à  y prendre un peu plus tôt.   

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