La municipalité a organisé une séance de travail le 29 mai. Au programme : la mise à jour d’une feuille de route qui inclut plusieurs points relatifs à la propreté de la ville, la promotion du tourisme dans la région…
Qui dit «été» dit saison estivale, festivals, mariages, retour de nos compatriotes de l’étranger, rencontres, assemblées générales… Autrement dit des attroupements massifs, ici et là. Cette année, en raison de cette pandémie, il s’agit d’une saison qui ne ressemble pas aux précédentes. Le Covid-19 tire à sa fin et la période de la fin du mois de mars et celle que l’on vit actuellement ne se ressemblent pas. Cela dit, la situation va dans le bon sens, non seulement à Zarzis mais dans tout le gouvernorat.
Malgré cela, les autorités et principalement la municipalité sont conscientes des difficultés que rencontrent les citoyens. Elles veulent faire de leur mieux pour rendre les conditions de vie un peu plus favorables.
Pour cela, la municipalité a organisé une séance de travail le 29 mai. Elle a mis à jour une feuille de route pour la propreté de la ville, la promotion du tourisme dans la région… A commencer par des campagnes de propreté, le long du littoral et dans la zone touristique et l’organisation du marché de gros, fruits et légumes. Situé à proximité de l’abattoir et du port de pêche, le nouveau marché construit en dehors du centre-ville a ouvert ses portes il y a deux mois. Il est question également de réviser les montants des infractions en raison de l’utilisation illégale des trottoirs pour l’étalage des marchandises.
Deux poids, deux mesures
Les efforts fournis sont manifestes dans plusieurs domaines, sans aucun doute, mais c’est surtout le camion-grue qui est revenu en force. Certes, il a permis de mettre de l’ordre dans les ruelles du centre-ville et a rendu la circulation plus fluide. Cependant, les chauffeurs qui garent leurs véhicules dans des endroits où il est interdit de stationner ne sont pas toujours contents et ont des réserves à formuler contre les agents de la police municipale. «Pour des infractions analogues, les choses diffèrent parfois. C’est la voiture de X, c’est la bagnole de Y, ou bien, je ne l’ai pas reconnu ou le bon a été transféré à la police de la circulation, dommage ! Deux poids, deux mesures !».