Accueil A la une Le bureau Clubiste sous Etroite surveillance : Bas les masques !

Le bureau Clubiste sous Etroite surveillance : Bas les masques !

Désormais, plus de place aux communiqués laconiques et aux déclarations évasives. Le comité du salut veille au grain et l’exécutif n’a qu’à se  résoudre à préparer l’alternance et à surtout agir en toute transparence.

Les conditions d’attribution des cartes d’adhérents, la gestion des deniers de l’association, les responsabilités qui incombent à tout un chacun, tout sera passé au crible, tout sera dorénavant épluché. Il n’est pas ici question d’aiguiser les couteaux, mais de s’atteler à redresser la barre d’un club qui croule sous les dettes et qui navigue à vue. En ce sens, un délai de quelques jours a même été accordé au bureau pour démissionner avant de rendre des comptes et s’expliquer volet dépassements.

Actuellement, le CA joue la montre. Il s’agit de déblayer le terrain avant de se projeter et tenter, par la suite, de finir la saison sans complications supplémentaires. Il faut comprendre par là que la «rentrée» du  CA sera forcément mouvementée avec des dettes à honorer qui se chiffrent en millions. Quant à la gestion du groupe de joueurs, là aussi, il s’agit de faire en sorte que l’équipe ne se disperse pas. Bref, le cas Belkhiter ne doit pas se reproduire et encore heureux que le Burkinabé Bassirou a été récupéré in extremis. Pas de reconduction à l’horizon aussi, du moins pour l’instant. Ce qui constitue forcément un motif d’inquiétude supplémentaire pour les supporters  (le cas Chamakhi étant toujours en instance). En clair, au CA, actuellement, le seul problème, c’est qu’on a encore le temps, mais pas forcément l’argent !

Parler d’une seule voix

En cette année du centenaire, outre une fin de saison qui s’annonce particulièrement morose, le meilleur exemple des lacunes clubistes reste l’absence de concorde et de cohésion autour des tenants et aboutissants du club de Bab Jedid. C’est de notoriété publique, au Club Africain, le plus alarmant reste l’analyse. Qu’à cela ne tienne, au CA, le salut naît toujours de l’amour que portent les fans au club. Et c’est encore le cas aujourd’hui avec ce formidable élan de solidarité de la part de la Ligue clubiste, inconditionnels et autres entités clubistes qui ne manquent pas de voler au secours d’un club en détresse la plupart du temps.

Au CA aussi, au-delà de tous ces problèmes, se rajoute celui d’un certain corporatisme. Mêlé de copinage et de chauvinisme, il consiste ici à protéger «certains», et se caractérise par des «analyses» subjectives sur les uns et les autres…Mais bon, comme partout ailleurs, il ne faut pas confondre considération et adulation. Si plus d’un acteur de la sphère clubiste a, par le passé, gagné en estime, cela ne doit en aucun cas censurer toute future critique qui serait justifiée…

Au final, tout est question de bilan. Sauf que si le bilan est flatteur, rien n’autorise le fait que son principal artisan soit bercé dans une illusion qui empêche l’autocritique !

Faire en sorte que la révision s’opère

Par le passé, les plus fatalistes disaient que les sacres de ces dernières années auraient l’effet secondaire et même pervers d’accorder une décennie d’immunité à cette «philosophie» de tel ou un tel.  Ceux qui succéderont ne seraient alors pas près de progresser. Et cela vaudrait autant pour ceux qui composent déjà le vivier actuel que pour ceux qui seront «formés» dans les années à venir ! Alors, la complaisance régnerait dans ce cas,  et l’on ne manquerait pas de brandir ce doux été 2018 à la moindre désillusion par la suite…

Tout ça n’est plus d’actualité maintenant, mais ne soyons pas résignés pour autant. Prévention et anticipation : faisons en sorte que la révision s’opère avant qu’un «écrou manquant ne fasse écraser l’avion» !  Et de la même manière que l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs, elle n’est pas pour autant plus verte chez nous !

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