L’Equipe de Tunisie poursuit son stage au Stade d’El Menzah : Doucement, mais sûrement…

Au fil des jours, les joueurs retrouvent progressivement leurs repères. Après chaque séance, les préparateurs physiques font le point et le rythme s’accélère tout en douceur, en prenant compte du degré d’évolution des joueurs à titre individuel.

Après trois mois d’arrêt de l’activité footballistique partout dans le monde, retrouver les entraînements collectifs, même s’il n’y a pas de match officiel au programme, a été bien accueilli par les joueurs de l’équipe nationale. 

Pour Naim Sliti, il y avait des risques pour la santé des joueurs à cause de l’arrêt brutal de l’activité sportive : «Quand on a l’habitude de s’entraîner tous les jours, de disputer des matches officiels et de se déplacer pour  jouer les matches à l’extérieur, s’arrêter brusquement du jour au lendemain est dangereux pour la santé d’un footballeur professionnel. C’est pourquoi, comme mes coéquipiers du reste, je n’ai pas arrêté l’entraînement. Je me suis entraîné quotidiennement à la maison, histoire d’entretenir la forme», nous a confié Naim Sliti avant de poursuivre : «L’idée est d’organiser ces deux stages en équipe nationale est bonne.  Rien que retrouver mes camarades de la sélection me fait un grand plaisir. Ces deux rassemblements sont axés sur le volet physique avec, entre autres, des exercices avec le ballon. Nous avons besoin de cela. Ces deux stages en sélection nationale constituent une bouffée d’oxygène pour nous».  

Naim Sliti, qui a choisi de passer le confinement  en famille à Djerba, s’est trouvé coincé en Tunisie comme bon nombre d’autres joueurs évoluant à l’étranger, et ce, à cause de la fermeture des frontières.

Les deux rassemblements de l’équipe nationale constituent pour eux une bénédiction dont la mesure où ils retrouvent d’abord le chemin des entraînements collectifs. Et comme ces deux stages de 15 jours ont pour objectif de faire retrouver aux joueurs leur forme physique, nos internationaux seront, ainsi, fin prêts physiquement au moment de retrouver leurs clubs respectifs.

Crescendo…

Après trois mois d’arrêt, retrouver l’activité sportive même s’il s’agit d’entraînement, doit se faire en douceur, car il y a toujours un risque de blessure même si les joueurs se sont entraînés seuls chez eux.

Mais l’entraînement en solitaire, et de surcroît chez soi, n’est guère suffisant. C’est pourquoi le staff médical et les préparateurs physiques assurent un suivi quotidien depuis le démarrage du 1er stage de la sélection lundi dernier. Des tests physiques sont effectués pour mesurer le degré de l’évolution de chacun des 13 joueurs convoqués pour le 1er stage qui se clôturera demain.

Il est à noter que des rapports quotidiens sont rédigés pour faire le point sur l’évolution de la condition physique de nos internationaux.

Au troisième jour du stage, le sélectionneur national a tenu à ce que chaque joueur soit soumis à un travail spécifique, même si les exercices ont été variés. L’idée est que chaque joueur puisse bénéficier d’un encadrement spécifique afin qu’il progresse selon son propre rythme.

Le mot d’ordre de ce 1er stage est d’assurer une reprise tout en douceur afin de préserver la santé des joueurs, tenus à respecter la distanciation sociale. Ce qui est bien, c’est que les choses évoluent dans le bon sens d’un jour à l’autre.

Rappelons que le deuxième stage aura lieu la semaine prochaine, du 16 au 21 courant, et verra le groupe renforcé par 13 autres joueurs, à savoir : Atef Dkhili, Aymen Dahmène, Hamza Mathlouthi, Zied Boughattas, Hani Amamou, Skander Laabidi, Houssem Dagdoug, Mohamed Methnani, Ahmed Khalil, Yassine Khénissi, Mohamed Ali Ben Hammouda, Yassine Chamakhi et Firas Belarbi.   

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