Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a présenté, lors d’une intervention à l’ENA, les indicateurs traduisant la participation du secteur agricole dans le PIB de 1% et celle des industries alimentaires de 12%. Il a défini les priorités de son département pour la période à venir.
M. Oussama Khériji, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a présenté, jeudi 11 juin, à l’Ecole nationale d’Administration (ENA), une intervention sur « le rôle vital et central du secteur agricole » dans le cadre de l’élaboration du plan de la relance économique après la pandémie du Covid-19.
On a noté, à cette occasion, la présence de Mme Aqssa Bahri, Secrétaire d’Etat chargée des Ressources hydrauliques, Mme Lobna Jeribi, ministre chargée des grands projets, M. Mohamed Msellini, ministre du Commerce, Mme Asma Shiri Laâbidi, ministre de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées, et M. Abdelmajid Ezzar, président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche.
Résistance au choc sanitaire
Lors de son allocution, M. Khériji a rappelé que le secteur agricole bénéficie d’une priorité dans la politique nationale vu son rôle catalyseur pour tous les secteurs. Et de préciser que le ministère de l’Agriculture œuvre pour que ce secteur vital soit la locomotive de l’économie nationale, surtout après avoir résisté au choc du Covid-19 et a continué à fournir l’alimentation et à approvisionner les marchés lors de la pandémie du coronavirus.
Le ministre de l’Agriculture a indiqué, par ailleurs, que son département compte intégrer le secteur agricole dans la politique générale à travers la mise en place de stratégies nouvelles faisant de ce secteur un axe principal dans le développement économique. Le ministre a présenté, ensuite, les indicateurs traduisant la participation du secteur agricole dans le PIB de 1% et celle des industries alimentaires de 12%. Il s’est félicité du rôle important assumé par les femmes dans le travail de la terre.
En conclusion, le ministre de l’Agriculture a affirmé que son département va asseoir une bonne gouvernance dans les différentes filières agricoles, augmenter la capacité de stockage, tenir compte des changements climatiques et leurs impacts sur la production et résoudre les problématiques foncières dans le secteur qui peuvent constituer un handicap dans le développement de la production.