L’équipe de Tunisie a clôturé son premier stage Tout est passé en revue…

Si le rythme est monté crescendo au fil des jours de la semaine, rien n’a été laissé au hasard par le staff technique. Une «révision générale» pour les joueurs après trois mois de confinement.

L’idée de base est que les joueurs retrouvent le chemin des entraînements collectifs afin de mettre un terme à une interruption de l’activité qui n’a que trop duré. Trois mois sans compétitions, ni entraînements collectifs, c’est trop pour un footballeur professionnel, habitué à un rythme d’un match par semaine et même plus par moments.

Mais voilà que le Covid-19 est venu tout arrêter et pas seulement le football. Après trois mois de confinement, le monde se relève peu à peu et le football reprend progressivement ses droits.

Chez nous, la compétition n’a pas encore repris, mais les entraînements collectifs, oui. Depuis une semaine, précisément le 8 juin, l’Etat a autorisé la reprise des entraînements collectifs. Le staff technique national en a profité pour organiser deux rassemblements, dont le premier a eu lieu la semaine dernière avec la participation de 13 joueurs, à savoir Farouk Ben Mustapha, Moez Ben Chérifia, Wajdi Kechrida, Saddam Ben Aziza, Nassim Hnid, Mortadha Ben Ouannès, Ferjani Sassi, Mohamed Amine Ben Amor, Mohamed Ali Ben Romdhane, Naïm Sliti, Fakhreddine Ben Youssef, Saad Bguir et Bassem Srarfi.

Pour ce premier rassemblement de l’équipe de Tunisie après sept mois de chômage forcé, le mot d’ordre était d’assurer une reprise en douceur dans le respect du protocole sanitaire, appliqué à la lettre.

Au premier jour du stage, on a commencé par les tests d’usage pour s’assurer que staff technique et joueurs ne sont pas porteurs du Covid-19. On a procédé par la suite à la désinfection des vestiaires et des équipements d’entraînement. Puis, il y a eu l’installation des estrades aménagées où le sélectionneur national et quelques joueurs ont pris place pour les interviews. Les journalistes ont dû se conformer à l’opération de désinfection de leurs micros et matériel d’enregistrement en portant des bavettes et en se mettant derrière la séparation mise en place.

Bref, tout le monde s’est plié aux règles et le premier stage de la sélection nationale a pu avoir lieu dans le respect du protocole sanitaire et c’est un bon début.

On n’est pas pressé…

Volet entraînements, les choses ont évolué doucement, mais sûrement. Le staff technique national a évité de bousculer les joueurs d’autant qu’ils ont repris les entraînements collectifs après trois mois de confinement. Et si les joueurs locaux ont eu la chance de s’entraîner en clubs, ce n’était pas le cas de leurs coéquipiers évoluant à l’étranger pour lesquels ce stage de l’équipe nationale leur a permis de reprendre les entraînements collectifs. Il ne fallait donc pas les brusquer, mais avancer étape par étape. Jusqu’au troisième jour du stage, seul le volet physique a été travaillé avec un encadrement spécifique pour chaque joueur afin qu’il puisse évoluer selon son propre rythme.

Bref, on n’était pas si pressé. Aux yeux de Mondher Kebaïer et son staff, l’essentiel est que l’équipe nationale a repris son activité, que les joueurs ont repris le chemin des entraînements collectifs. Ce qui leur a permis de replonger dans le bain tout en prenant soin de leur santé.

Le volet tactique, enfin…

Il a fallu attendre le quatrième jour du stage pour que le volet tactique soit enfin attaqué. Kebaïer a procédé à l’échange rapide du ballon et au passage rapide de la défense à l’attaque avant de passer le lendemain à de mini-matches d’application. Il est à noter que le premier stage de la sélection a été clôturé samedi par des tests physiques. Les résultats sont encourageants, puisqu’on a enregistré une nette amélioration de la condition physique des joueurs.

Demain, débutera le deuxième stage qui s’étalera sur six jours. Ce deuxième rassemblement verra le groupe renforcé par 13 autres joueurs à savoir : Atef Dkhili, Aymen Dahmène, Hamza Mathlouthi, Zied Boughattas, Hani Amamou, Skander Laabidi, Houssem Dagdoug, Mohamed Methnani, Ahmed Khalil, Yassine Khénissi, Mohamed Ali Ben Hammouda, Yassine Chammakhi et Firas Belarbi.   

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