Abdessalem Saidani affirme que l’équipe ne reprendra pas la compétition.
Il l’a dit et ressassé en permanence ! Il n’ y a aucune raison que le CAB ne bénéficie pas des mêmes subventions accordées par l’Etat à certains autres clubs. C’est lors d’un sit-in en plein centre ville, dimanche dernier, que Abdessalem Saidani a laissé éclater sa colère devant les supporters «jaune et noir» en dénonçant avec véhémence la politique des « deux poids deux mesures» pratiquée dans le sport. Le CAB se retrouve ainsi dans une situation extrêmement critique sur le plan matériel alors qu’il s’active pour éviter le purgatoire.
Vidé de sa substance !
Une série de dix matches, les uns aussi compliqués que les autres, attend les Cabistes à partir du mois d’août. A court de moyens financiers pour honorer ses engagements avec les joueurs, le président du CAB a en l’état menacé de ne pas reprendre la compétition : « On nous a baladés de stade en stade. On nous a privés de recettes. On nous a accordé des subventions insignifiantes, tout cela pendant de longues saisons. Le résultat d’une telle attitude envers le CAB est qu’il a été vidé de sa substance sur le double plan financier et sportif. Il nous est impossible aujourd’hui de poursuivre le championnat dans de pareilles conditions», a-t-il lâché.
Quelle redistribution des richesses ?
Il est vraiment regrettable d’en arriver là ! Serait-on en train d’assister en direct à la déchéance de ce club phare du Nord ? Cette région dans laquelle pullulent des sociétés riches mais polluantes aux conséquences lourdes sur la santé des habitants. Ces entreprises ne sont-elles pas redevables envers les Cabistes? Le public bizertin n’a-t-il pas le droit d’exiger de ces industries des subventions à la hauteur du prestige du club ? Du respect envers le CAB, SVP !