
Aujourd’hui, le Club Africain a besoin d’un « repreneur » à forte surface financière mais pas seulement. Les Clubistes pourront s’accommoder d’un éminent administrateur passé maître dans l’art de la bonne gestion, quitte à faire vivre le CA l’une de ses énièmes saisons de transition, motion inacceptable en cette année du centenaire.
Club menacé dans son existence, entraîneur indisposé, supporters surchauffés, le Club Africain vit une fin de cycle électrique. Au CA, tout est pratiquement à reconstruire et « la mise à l’écart » du bureau directeur est ainsi venue rappeler que le management de l’équipe est un chantier prioritaire en cette fin de saison et pour l’exercice à venir. Une priorité parmi d’autres cependant, car c’est toute la stratégie du club qu’il faut revoir et repenser. En pleine tourmente, le CA s’active actuellement à passer de l’inaction à la projection. L’AGE devrait ainsi aboutir à l’intronisation d’un nouveau bureau mais le temps presse cependant. Sans délai, il faut assurer la transition avant de passer aux élections. Car actuellement, le groupe de joueurs est quelque peu livré à lui-même, d’où l’incertitude qui entoure la reprise des répétitions. En l’état, le plateau technique commence d’ailleurs à perdre patience, et encore heureux que le CA puisse compter sur un entraîneur qui accepte de gérer l’instabilité inévitable d’une situation transitoire. Maintenant, la fin de cycle ne concerne pas que le haut de la pyramide. A son tour, l’effectif pourra être perturbé si les tenants actuels ne joignent pas l’acte à la parole. Bref, ce CA-là risque de se retrouver « à découvert » s’il ne donne pas des gages à ses « ressources humaines ». Voilà de quoi compliquer encore l’équation de la reconstruction quoique les hommes de bonne volonté ne manquent pas au CA.
Ballon d’essai médiatique…
En ce jour, la question récurrente de l’alternance est au cœur des discussions et des échanges. Qui serait capable d’endosser la responsabilité logistique, financière et même historique nécessaire au rebond clubiste ?
Sans se bousculer au portillon, les prétendants plus ou moins sérieux commencent à pointer le bout de leur nez. Certains hésitent encore à se lancer dans la course alors que d’autres auraient vraisemblablement annoncé leur candidature en petit comité. Bref, ballon d’essai médiatique ou pas, les effets d’annonce ne manqueront pas de nous en apprendre davantage sur les tendances, les coalitions en passe d’être scellées, les éventuelles alliances de circonstances…
Aujourd’hui, le CA a besoin d’un « repreneur » à forte surface financière mais pas seulement. Les Clubistes pourront s’accommoder d’un éminent administrateur passé maître dans l’art de la bonne gestion, quitte à faire vivre le CA l’une de ses énièmes saisons de transition, motion inacceptable en cette année du centenaire.