Toute entreprise économique a besoin de contracter régulièrement des crédits bancaires pour pouvoir financer ses différents projets, achats et paiement des différentes charges y compris les salaires. Pendant la période du confinement général, décrété suite à la propagation du coronavirus, plusieurs chefs d’entreprise ont trouvé du mal à payer les salaires vu leur situation financière déséquilibrée. En effet, ces entreprises n’ont pas pu commercialiser leurs produits à l’intérieur et à l’extérieur comme d’habitude, ce qui a entraîné une chute du chiffre d’affaires. Presque tous les secteurs d’activité ont été concernés par cette crise qui a perduré avec une possibilité de rebond à tout moment. En outre, les chefs d’entreprise n’étaient pas tous en mesure de rembourser leurs crédits dans les échéances. D’où la décision prise par les autorités compétentes afin de reporter le remboursement des crédits à une autre date, le temps que les entreprises reprennent leur activité normalement. Même les sociétés de leasing ont été impliquées dans ce report de remboursement. Cependant, cette crise a été une occasion propice pour nombre d’experts afin qu’ils analysent minutieusement les taux d’intérêt appliqués sur les crédits contractés par les chefs d’entreprise ou les particuliers. Ces taux d’intérêt constituent un véritable frein au développement et à l’essor de l’entreprise qui est obligé, parfois, de payer trois fois la valeur du crédit à cause de ces taux d’intérêt. Il est vrai que les deux parties à savoir les clients et les banques se mettent d’accord bien à l’avance sur le taux d’intérêt à appliquer et la période de remboursement des crédits. Mais un choc extérieur ou intérieur peut fausser les prévisions en mettant l’entreprise dans une situation embarrassante, ce qui ne permet pas de rembourser les crédits dans les délais impartis. A noter que les crédits sont assortis d’un taux d’intérêt variable — dont la valeur change chaque année ou tous les deux ans — ou fixe qui demeure la même durant toute la période de remboursement. En principe, les banques informent leurs clients sur ces choix pour qu’ils puissent planifier leurs finances et n’aient pas de mauvaises surprises en cours de route. Toutefois, le chef d’entreprise se trouve parfois obligé de contracter à contrecœur un crédit avec un taux d’intérêt élevé. C’est que celui-ci n’est pas souvent négociable avec les banques qui tiennent compte de l’évolution du marché financier pour fixer leur taux. Le chef d’entreprise peut faire le tour des banques pour faire la comparaison entre les différents taux d’intérêt et choisir celui qui est le plus avantageux.
Mais une telle procédure qui nécessite du temps et de la patience n’aboutit pas souvent à un résultat bénéfique dans la mesure où presque toutes les banques appliquent…le même taux ! Sinon la différence entre le taux pratiqué par une banque et une autre est insignifiante. Les banques comptent sur les taux d’intérêt pour tirer profit d’un crédit octroyé à une personne morale ou physique, mais ce taux devrait tenir compte de la capacité de l’entreprise à payer et ne pas constituer un handicap à son développement.