Dans la ville, l’ancienne médina et la nouvelle, la présence massive des forces de l’ordre est remarquable, aux alentours des administrations et de l’hôpital aussi, en face les manifestants laissent entendre qu’ils ne vont pas lâcher prise
La situation sécuritaire n’est pas stable dans le gouvernorat de Tataouine. Les conflits se poursuivent par intermittence entre les manifestants et les forces de sécurité. Les endroits stratégiques sont certes bien contrôlés mais le risque existerait toujours. Des femmes poussent des youyous, des enfants jettent des pierres et brûlent des pneus et des renforts viennent des villes avoisinantes enflamment encore plus la situation. Des blessés, il y en a, des deux côtés, d’après des témoins oculaires et les ambulances ont bien travaillé. Ceux qui ont été arrêtés hier ont été libérés aujourd’hui, à l’exception du porte-parole Tarak Haddad de la Coordination du sit-in d’El Kamour et un autre manifestant. Mais, à tout moment les affrontements peuvent éclater de nouveau.
Ces protestations se propagent hors de la ville de Tataouine et certains en profitent pour accomplir des opérations de cambriolage, comme celle relatée par le capitaine Haythem, porte-parole du district de la Garde nationale : «Lors d’une opération de ratissage, suite à un appel de secours de la part des habitants de Oued El Ghar, annonçant que quatre voitures sont venues de Ben Guerdane, soi-disant pour aider les manifestants avec à bord plusieurs personnes et du matériel de cambriolage, nous nous sommes rendus sur place et on a pu arrêter deux de ces véhicules et cinq de leurs occupants. Les autres se sont enfuis et la situation est calme à l’heure actuelle ».
Dans la ville de Tataouine, l’ancienne médina et la nouvelle, la présence massive des forces de l’ordre est remarquable, aux alentours des administrations et de l’hôpital aussi, en face les manifestants ont laissé dire qu’ils ne vont pas lâcher.