A peine a-t-il repris les commandes du club nordiste après le retrait de Samir Yaâcoub, président des Socios, voilà que Abdessalem Saïdani est contraint de «lâcher» à son tour le CAB.
On a appris, de source fiable, que le président élu était forcé de quitter la Tunisie quelques heures avant un jugement sévère de la justice à son encontre. On savait que Abdessalem Saïdani avait signé beaucoup de chèques pour honorer ses engagements avec les joueurs, des fournisseurs, etc. mais les provisions ont manqué. Le résultat est que la loi vient d’être appliquée comme dans toutes les affaires de chèques sans provision. On parle de plusieurs années d’emprisonnement requis contre lui selon la même source. Dans tous les cas, c’est ce qui est véhiculé dans les rues de Bizerte dès l’annonce de cette information, très mauvaise, par certains médias notamment radiophoniques depuis ces dernières 24 heures. Les Cabistes qui sont entrés en stage à Mahdia lundi 22 juin pour une dizaine de jours pour préparer la reprise du championnat n’avaient pas besoin d’un tel sort ! Eux qui viennent tout juste d’être ramenés à la raison pour reprendre les entraînements et décidés à sauver l’équipe du purgatoire .
Situation critique
Les fans « jaune et noir » n’en reviennent pas et ne comprennent pas cette malédiction qui colle à la peau du CAB depuis que le Stade 15-Octobre a été fermé pour une opération d’engazonnement du terrain ! La situation du Club de la capitale du nord n’a jamais été aussi critique. On pourra épiloguer longtemps sur les raisons de cette bérézina à tous les niveaux. Il en est une, majeure, qui ne peut être oubliée : le passage de témoin entre l’ancien comité et l’actuel s’est effectué dans des conditions obscures ! Pour les observateurs avertis, c’était un peu prévisible mais la fuite en avant dans la gestion des affaires est arrivée à terme, les limites sont malheureusement atteintes. Il n’ y a plus de marge de manœuvre.