Ce n’est pas la première fois qu’un bébé est enlevé quelques heures après sa naissance. Ce ne sera pas aussi la dernière tant que les décideurs restent les bras croisés, se contentant de constater les dégâts ou d’annoncer des mesures qui ne seront jamais appliquées. Le choc est toujours grand pour l’opinion publique en apprenant la survenue de tels événements. Il l’est encore plus pour le père et notamment pour la mère du bébé disparu qui croient être en sécurité à l’intérieur de l’hôpital.
Encore une fois, un bébé se volatilise quelques heures après sa naissance ce mercredi 1er juillet. Cela n’arrive malheureusement que dans les hôpitaux publics. Loin de nous l’idée d’avilir l’institution hospitalière publique qui ne cesse de rendre de grands services au citoyen, mais, avouons-le, la situation dans les hôpitaux est plus que préoccupante en dépit des efforts louables des blouses blanches dont la compétence n’est plus à démontrer, l’abnégation non plus, comme ils en ont toujours fait preuve. Mais travailler dans des conditions lamentables et en l’absence d’appui du ministère de tutelle ne peut éviter la survenue de fâcheux évènements qui, à longueur d’année, mettent à nu de flagrantes carences en matière de sécurité, comme c’est le cas pour le kidnapping de nourrissons.
Ce n’est pas la première fois qu’un bébé est enlevé quelques heures après sa naissance. Ce ne sera pas aussi la dernière tant que les décideurs restent les bras croisés, se contentant de constater les dégâts ou d’annoncer des mesures qui ne seront jamais appliquées. Le choc est toujours grand pour l’opinion publique en apprenant la survenue de tels événements. Il l’est encore plus pour le père et notamment pour la mère du bébé disparu qui croient être en sécurité à l’intérieur de l’hôpital.
La mystérieuse disparition du nouveau-né à l’hôpital Wassila-Bourguiba au moment où la mère est appelée à quitter sa chambre et s’absenter pour quelques minutes pour une visite interne dans un autre étage de l’institution hospitalière inquiète à plus d’un titre, car elle vient souligner les graves menaces qui peuvent peser sur les nouveau-nés malgré les caméras de surveillance disséminées partout pour assurer la sécurité des patients. Toutefois, il faut dire que la vidéosurveillance s’avère la plupart du temps inutile car il suffit d’un déguisement et le tour est joué. C’est plutôt au niveau des moyens humains et matériels qu’il faudra axer encore plus les efforts.
Le cas de la jeune femme A.O qui n’a pu jouir, comme toutes les mères, des moments d’extrême félicité parce qu’on lui a enlevé son bébé quelques heures après sa naissance et au moment où elle a dû le laisser dans la chambre de l’hôpital, sur la recommandation d’une infirmière, nous renvoie à l’éternelle question de la sécurité à l’intérieur des hôpitaux. L’hôpital public est aux abois et de tels fâcheux événements ne peuvent que le faire tomber encore plus dans le discrédit.
Invitée sur les ondes de Shems FM, la mère du nourrisson porte ses soupçons sur une femme qui lui a rendu visite dans sa chambre et qui s’est mise à la filer au moment où elle a été invitée par l’infirmière à effectuer des analyses. Les versions diffèrent autour du contenu de l’enregistrement relevé par les caméras de surveillance. Mais la mère du bébé a reconnu, à travers l’un de ses enregistrements, la dame en question en train de quitter l’hôpital munie de deux sacs. Dans l’un de ses deux sacs se trouvait probablement le nourrisson enlevé. Les unités de la police s’activent à arrêter le ou les kidnappeurs.
Image par Rainer Maiores de Pixabay