Standard and Poor’s : BBB-pour ABC Bank avec une perspective stable
La solidité financière, la résilience de la ABC Bank et sa capacité à résister aux conditions extrêmement difficiles de ses marchés-clés ont fait gagner à cette dernière la cote de crédit BBB- avec des perspectives stables, attribuée par l’Agence de notation Standard and Poor’s. L’agence de notation a ajouté que, bien que la baisse des prix du pétrole et la pandémie de coronavirus aient mis à l’épreuve la qualité des actifs de la banque, ses antécédents, en matière de normes de souscription prudentes, devraient soutenir sa solvabilité. Selon Standard and Poor’s, bien que les résultats de la Banque et les principaux indicateurs de qualité des actifs pourraient se détériorer en raison du prix du pétrole en baisse et des effets de la Covid-19, son profil financier global restera cohérent avec le niveau de notation actuel au cours des 12 à 24 prochains mois. Pour Khaled Kawan, chef de la direction du groupe ABC Bank, «l’Agence a fait confiance à la gestion prudente des risques et aux initiatives stratégiques de la banque pour ajuster son modèle d’entreprise afin de répondre à des temps extrêmement difficiles». Pour rappel, ABC est un acteur majeur du secteur bancaire de la région, avec une présence dans 15 pays sur les cinq continents. La banque offre une couverture et des produits bancaires de gros mondiaux innovants qui incluent la couverture des entreprises et des institutions financières, les transactions bancaires, les projets et les financements structurés, les syndications, les produits du trésor et des marchés financiers et les services bancaires islamiques. Elle offre, par ailleurs, des services bancaires de détail via son réseau de banques de détail en Jordanie, en Egypte, en Tunisie, en Algérie, au Brésil via Banco ABC Brasil et via Ila Bank et sa banque digitale, uniquement mobile, à Bahreïn.
Cepex : Moins d’aides financières pour les diplômés du supérieur
D’après Youssef Néji, P.-d.g. du Centre de promotion des exportations (Cepex), le centre facilite et soutient l’accès aux marchés pour les jeunes exportateurs. Il encadre, également, l’ensemble des entreprises souhaitant orienter leurs activités vers les exportations. Il souligne que le volume de l’aide en question s’est élevé à hauteur de 6,6 millions de dinars en 1990; aujourd’hui, il est de l’ordre de 100 millions de dinars. Néanmoins, le soutien financier demeure classique et n’ayant subi aucun changement spécifique au niveau de son contenu ou de ses capacités. Il explique qu’en ce qui concerne l’organisation des salons et des foires, le budget alloué est resté, depuis 12 ans, au même niveau estimé à 4,6 millions de dinars. Cette stagnation s’explique, d’après lui, par l’absence de vision claire. Le P.-d.g. du Cepex ajoute qu’il existe 13 représentations commerciales à l’étranger dont la mission principale est de répondre aux demandes des exportateurs. Selon ses propos, le moteur du développement pour la Tunisie est l’investissement, mais le secteur présente encore plusieurs lacunes. En effet, le changement réside dans le soutien du secteur privé et, à ce titre, le Cepex fournit une aide de 50% du coût du transport aérien vers toutes les destinations et 70% de la subvention d’attraction et 70 millions de dinars pour soutenir le transport, mais seul un certain nombre d’entreprises en bénéficient, a-t-il déclaré. En outre, M. Néji a souligné que plus de 60% des bénéficiaires des aides du Cepex relèvent de 4 gouvernorats, et la catégorie qui reçoit le moins un soutien est celle des diplômés de l’enseignement supérieur.
Berd-OMT : L’alliance pour soutenir la reprise du tourisme
Désormais, certains pays, où la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) investit, vont bénéficier des mesures immédiates pour le soutien du secteur du tourisme annoncées par la banque avec le concours de l’OMT. Parmi ces pays figurent la Tunisie, l’Albanie, l’Arménie, la Croatie, l’Egypte, la Géorgie, la Grèce, la Jordanie, le Liban, le Monténégro, le Maroc, la Turquie et l’Ouzbékistan. La banque annonce dans un communiqué que ce programme comprend la mesure de l’impact de la Covid-19, des plans de relance avec des incitations pour impulser le secteur du tourisme, des protocoles pour assurer la sécurité et l’hygiène des touristes et des employés, la commercialisation de mesures pouvant stimuler la demande touristique et la formation des entreprises du secteur du tourisme à l’adoption des nouveaux protocoles. Elle annonce, également, consacrer l’ensemble de son activité, en 2020-2021, à aider ces régions à contrer l’impact économique de la pandémie de coronavirus, avec des investissements qui devraient atteindre jusqu’à 21 milliards d’euros. La Banque ciblera tous les secteurs de l’économie, y compris le tourisme et l’hôtellerie, qui ont été particulièrement touchés par la crise de Covid-19.