EST | Recrutement non-stop : On attend encore un grand nom

A la fin de cette longue saison 2019-2020 qui s’éternise et en guise de bonne préparation pour la prochaine Ligue des champions, l’Espérance se doit de réaliser un grand coup au niveau du recrutement : un régisseur de métier.

A l’image de tous les clubs huppés de notre continent qui convoitent avidement le trophée de la Ligue des champions, l’Espérance Sportive de Tunis a mis les bouchées doubles quant à l’opération de renforcement de son effectif. Et là, il semble que toutes les leçons ont été retenues après le triple cuisant fiasco essuyé devant Ezzamalek lors de l’édition en cours et pour le compte de la supercoupe d’Afrique.

D’ailleurs, tous les avertis ne s’y attendaient que trop après le dégarnissement de l’équipe fanion avec le départ des Blaïli, Chaâlali, Kom, Badri, Ben Mohamed, Bguir et les autres qui étaient les principaux artisans des deux derniers triomphes en Ligue des champions (2018 et 2019).

Recrutements ciblés, mais…

Il était donc devenu impératif pour le club de Bab Souika de faire peau neuve et de s’armer comme il se doit pour les nouvelles aventures africaines qui l’attendent car ses principaux rivaux Al Ahly, TP Mazembé, Raja, Ezzamalek et le WAC, ont fait de même et ne s’endorment guère sur leurs lauriers tellement la couronne africaine leur est chère.

Et même si le compartiment arrière est devenu plus étoffé qu’auparavant avec l’enrôlement de Hamdi Naguez et la présence d’une bonne pléiade de valeureux défenseurs ayant acquis l’expérience nécessaire, il faudrait quand même continuer dans le ciblage des postes clés à pourvoir en joueurs de haut niveau.

…Il manque un bon régisseur

Jusqu’à présent, les nouveaux venus engagés ces derniers temps ne défrayent pas la chronique à l’exception de Hamdi Naguez.

Et il y a lieu de voir où l’on doit agir rapidement pour que les prochaines opérations de recrutement soient les plus réussies possibles.

En effet, lors de la saison en cours dominée nettement sur le plan local, l’Espérance n’a pas pu rééditer ses deux derniers exploits successifs en Ligue des champions. Et c’était manifestement dû à l’absence d’un vrai patron à l’entrejeu plus particulièrement.

Nul doute que l’Algérien Abderraouf Benguith est pétri de qualités techniques, mais il n’arrive pas encore à faire oublier son compatriote Youssef Blaïli qui savait allumer la mèche et rendre déroutantes toutes les opérations offensives de l’équipe «sang et or».

C’est une question de tempérament et de carrure.

Avec les Badrane, Chetti, Naguez, Yaâcoubi, Coulibaly, Benguith, Houni, Khénissi et les autres, il ne manque plus qu’une nouvelle copie de Youssef Blaïli et/ou de Anice Badri.

C’est de ce côté qu’il faut piocher pour dénicher l’oiseau rare quitte à mettre le grand paquet. Le sacre africain exige ce genre d’ambitieux projets pour que l’objectif escompté soit atteint.

A.BACCAR

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