Qui dit Zarzis dit Souihel, ce troisième arrondissement municipal assez prisé. Une localité surpeuplée et cosmopolite, là où le premier hôtel «Zita» dont la capacité dépasse les 1.500 touristes fut construit en 1968. Elle comprend, à l’heure actuelle, plusieurs maisons appartenant à des étrangers. Mais, malheureusement, (on est obligé de le dire) certains d’entre eux ainsi que des Zarzissiens même ont vendu leurs demeures ou cherchent des acheteurs en raison, disent-ils, de l’infrastructure qui laisse à désirer.
De plus, le laisser-aller est remarquable et il n’y a pas de suivi de la part de la police environnementale et du responsable administratif qui sont chargés de contrôler la situation et d’établir des sanctions aux infractions s’il le faut. Le travail de la société chargée de la collecte des ordures dans cette zone n’est pas toujours bien fait et là les citoyens sont, sans aucun doute, complices.
Cumul de deux fonctions
Souihel se trouve entre deux grandes routes périphériques. Le première longe le littoral, alors que la seconde traverse l’oliveraie. Entre les deux, il y a une chaîne de montagnes et la colline émaillée par le paysage qui est très beau à voir : le bleu de la mer, le vert de la palmeraie et le blanc des maisons. Toutefois, les constructions anarchiques et l’absence des routes projetées qui mènent vers la plage n’encouragent pas les gens à y résider.
Et bien qu’il y ait eu quelques réserves, au début, concernant la désignation de Sadok Ben Amor à la tête de cet arrondissement parce qu’il occupe le poste de responsable administratif dans un autre gouvernorat ! (directeur régional d’équipement à Tataouine), la situation est restée inchangée. Il est difficile pour ce responsable, pour ne pas dire impossible, de cumuler les deux fonctions et de participer aux réunions avec les membres du conseil municipal.
Autrement dit, la région n’a jamais eu sa part du gâteau. Rappelons que, s’il ne devait pas être dans ce poste, c’est le gouverneur de Médenine qui en assume la responsabilité. Mais, maintenant que les dés sont jetés, pourquoi ne le mute-t-on pas à Médenine ?
Quant aux projets et infrastructure (routes, éclairage, DHU, aménagement d’endroits publics), aucun projet n’a été élaboré dans ce troisième arrondissement. L’attente a trop duré.
