L’information n’a pas été confirmée. Le jeune attaquant serait réticent pour le renouvellement de son contrat.
Gérer les dossiers des contrats des jeunes du cru n’a jamais été le point fort de la direction de l’EST. C’est d’ailleurs le seul maillon qui a toujours manqué à la chaîne de la gestion des affaires de l’équipe senior ces dernières années. Les départs en joueurs libres des M’hirsi, Chaâlali (parti en joueur libre il y a un an avant de revenir cet été) ou encore celui de Raed Fedaâ récemment, sont autant de dossiers de transfert qui ont été mal gérés par les responsables de la section football de l’EST.
Après Ben Romdhane et Fedaâ, Zied Berrima semble suivre leurs traces. Le jeune attaquant se serait rebellé, refusant de renouveler son bail qui court jusqu’au 30 juin 2021. La rumeur de la rébellion de Zied Berrima circule sur les réseaux sociaux. Officiellement, rien n’a filtré et c’est logique dans la mesure où ce n’est pas le moment de déstabiliser l’ambiance au sein du groupe, alors que c’est la semaine de la reprise. Le fond du problème est que ces jeunes en question ont décidé de partir, car ils ne trouvent plus leur compte, volet financier. Ils sont partis sans renouveler leurs premiers contrats professionnels signés avec leur club formateur car n’ayant pas obtenu la majoration tant espérée. Des jeunes qui percevaient de petits salaires et qui aspiraient à un traitement financier similaire à celui des joueurs-cadres de l’équipe, notamment les recrues qui perçoivent de gros salaires.
Entre deux feux
Tiraillé par le sentiment d’appartenance au club qui les a vu grandir et un traitement financier qui ne répond plus à leurs aspirations, certains jeunes joueurs, sous l’influence de leurs agents et parfois leur entourage proche, montent au créneau. Or, il ne faut pas compter en cas de bras de fer sur l’indulgence de Hamdi Meddeb pour qui l’Espérance de Tunis est au-dessus de toute autre considération. Un président qui, par son tempérament et son caractère, n’est pas le genre de responsable à insister auprès d’un joueur pour le convaincre de rester. Avec Hamdi Meddeb, la négociation se passe sur la base d’une seule offre financière. Une offre négociable, certes, mais pas question de surenchérir. Bref, il est temps de modeler l’approche d’encadrement des jeunes du cru et s’assurer qu’ils sont bien bercés par la culture du club. En voyant aussi que le sentiment d’appartenance au club est bien réel. Il faut savoir aussi parler aux jeunes et bien les encadrer. Quand on est porté par la fougue de la jeunesse, on peut dire ou faire des choses qu’on risque de regretter après. De leur côté, les dirigeants doivent prendre en compte les ambitions de leurs jeunes joueurs. Zied Berrima doit y méditer !