Quatre ministres s’étaient déjà retirés face à la colère des manifestants, qui crient «vengeance» depuis l’explosion ayant fait au moins 160 morts et des milliers de blessés la semaine dernière.
Le Premier ministre libanais, Hassane Diab, a annoncé lundi soir la démission de son gouvernement après le départ de plusieurs membres de son équipe sous la pression de la rue qui rend la classe politique responsable de l’explosion dévastatrice, a priori accidentelle, au port de Beyrouth.
Le chef du gouvernement, qui se présente comme indépendant, a rendu la classe politique traditionnelle responsable de ses échecs, fustigeant la « corruption » ayant conduit à « ce séisme qui frappé le pays ».
Liberte
10 août 2020 à 17:34
Du bon sens que beaucoup de pays n’ont jamais eu le courage de le faire, je trouve ça super. Le Liban va dans le bon sens et va se reconstruire rapidement.