Il a été choisi au vu de son expérience et sa réussite à l’ESS. On attend la composition de son staff.
Il y a quelques jours, nous annoncions en exclusivité sur ces mêmes colonnes qu’en ce qui concerne la succession de Toni Gerona à la tête du sept national, la piste étrangère a été officiellement abandonnée, et qu’il y aura, par conséquent, retour à l’école tunisienne. Eh bien, c’est maintenant chose faite. Et pour le prouver, le bureau fédéral a achevé, plus rapidement que prévu, de faire son choix à ce sujet : ce sera Sami Saïdi que nous avons cité, ici même, en tête d’une liste de candidats potentiels établie alors par la fédération. Il a été finalement préféré aux autres postulants qui ne manquent pas, eux non plus, d’atouts. D’où d’ailleurs la forte probabilité de voir l’un d’eux occuper le poste d’adjoint au nouveau patron de la sélection. De toute façon, on verra plus clair lors de la réunion périodique du bureau fédéral qui se tiendra ce soir.
Une juste récompense
En réalité, la nomination de Sami Saïdi n’étonne personne. Elle était même attendue ,pour moult raisons dont :
-Primo : cet entraîneur est incontestablement le meilleur de sa génération, comme en témoigne son CV costaud (plusieurs titres tant avec son club de toujours, à savoir l’Etoile Sportive du Sahel, qu’avec les équipes qu’il avait dirigées au Qatar, aux Emirats et, auparavant, en France).
-Secundo : il est précédé d’une bonne réputation d’«entraîneur compétent, intelligent et doté d’une forte personnalité».
-Tertio : il connaît tous les joueurs de la sélection comme ses poches .
Il est à signaler que Sami Saïdi, qui a fait l’essentiel de sa brillante carrière de joueur à l’Etoile, était pressenti pour ce poste de sélectionneur depuis… 2015, et plus précisément au lendemain du fiasco du Mondial du Qatar pour remplacer un Hasanefendic alors assis sur un siège éjectable.
