Livrée à son triste sort : L’ESZ dans la tourmente

Un club professionnel, qui ne dispose pas de trésorerie, ne peut aller loin.

Ainsi, les montants versés par la commune, la tutelle, les annonceurs et la FTF ne suffisent pas pour subvenir aux besoins. La vente des bons joueurs affaiblit encore plus ce genre de club, sans ressources. C’est le cas de l’ESZ qui a laissé partir Taha Yassine Khénissi, Chaker Réguei, Nessim Hnid et tant d’autres. Créé en 1932, ce porte-drapeau du Sud-Est a bien résisté avant d’être lâché par tous. Le maire de la ville, qui gérait les affaires du club, s’est retiré, lui aussi, et ne peut cumuler les fonctions .

Personne n’en veut ?

L’assemblée générale élective a, quant à elle, été reportée à trois reprises, en raison de l’absence de candidat. Pourtant, les hommes d’affaires sont nombreux à Zarzis. Tous ceux qui avaient occupé le poste de premier vice-président durant les dix dernières années sont capables et en mesure d’accomplir la tâche sans difficulté, tant que les supporters d’ici et de France  ont promis d’aider le club et d’être toujours à ses côtés. Pour exprimer leur attachement à l’ESZ, des jeunes ont tenu des rassemblements  pacifiques devant le local du club et au centre-ville pour attirer l’attention des autorités afin qu’elles accordent  un peu plus d’importance à ce sujet.

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