Accueil Culture « Ils auraient pu naître demain » En chantier: Quand les énergies se rencontrent

« Ils auraient pu naître demain » En chantier: Quand les énergies se rencontrent


Les 6 et 7 août derniers, au théâtre El Hamra,  s’est tenu « le LAB » autour du projet « Ils auraient pu naître demain ». Et c’est autour de ce texte coécrit par Amina Azouz et Haythem Lahdhiri que des acteurs et actrices, toutes générations confondues, se sont retrouvés pour échanger, découvrir et donner corps aux personnages de la pièce.


Elle, Amina Azouz, auteure, poétesse, le monde de l’écrit et des mots ne lui est pas étranger, il constitue son univers et son expression, lui,  Haythem Lahdhiri, un être de lumière vivant d’art et de spectacle. Musicien et chanteur lyrique, il se laisse prendre par la passion pour surfer entre jeu et musique.

Tous les deux, liés d’une profonde amitié, s’unissent pour ce projet «Et si de notre complicité naissait une œuvre, une nouvelle aventure qui nous permettrait d’explorer nos limites, de pratiquer notre passion et pouvoir la partager d’abord avec des comédiens et ensuite avec un public », se sont-ils dit. « « Ils auraient pu naître demain » est un vieux texte que j’ai écrit en langue française depuis des années et que j’avais oublié, une tragédie en 5 actes, classique dans sa structure et qui ne semblait pas destinée à avoir une vie », nous révèle Amina Azouz. L’idée de la monter me trottait dans la tête et j’ai même commencé à prospecter pour une création en langue française, mais je ne trouvais pas preneur.  Quand un jour, sur un coup de tête, je la propose à Haythem pour qu’il la lise, et là tout a basculé. L’intérêt de Haythem pour ce texte a donné naissance à une version tunisifiée », explique-t-elle. Et là commence l’aventure. Un long travail sur ce texte de structure classique avec une veine comique, voire sarcastique, s’est enchaîné, la période de confinement, aidant, pour aboutir à une adaptation au tunisien, une écriture des personnages et des rêves qui commencent à prendre forme.

« Haythem Lahdhiri mettait son grain de sel, il investissait de son esprit et de sa sensibilité tout en respectant ma pensée et mon style, un travail de longue haleine qui a duré pas moins de 8 mois », ajoute Amina Azouz,  toute excitée de cette belle expérience qui se concrétisait petit à petit.

Commence alors la recherche d’un  producteur, et ce ne sont autres que Cyrine Gannoun et le théâtre El Hamra qui rendent le projet possible.

«Là, les choses devenaient encore plus sérieuses,  nous commençons à parler production, mise en scène, travail sur la mise en scène, réflexion sur les comédiens, la dramaturgie, la scénographie… »

El Hamra, ce lieu de création, prend les rênes du projet, et entame le chantier, mais, avant tout, il fallait confronter le texte à la scène. La démarche est claire pour Cyrine Gannoun, installer une dynamique et un échange avec un LAB de deux jours.

Avec des acteurs et actrices, toutes générations confondues qui découvrent le texte, elle donnait corps aux personnages et l’on commence à visualiser le projet.

« Ils auraient pu naitre demain » prend le chemin de la scène, la pièce verra le jour sous l’impulsion de nombreuses énergies débordantes et sous la bonne étoile d’El Hamra. En décembre sera probablement la première pour un travail qui nourrit déjà la passion de ceux qui le font.

Bon vent !

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