Accueil Economie Institut Arabe des Chefs d’Entreprises : Des actions audacieuses sont demandées

Institut Arabe des Chefs d’Entreprises : Des actions audacieuses sont demandées

L’Institut arabe des chefs d’entreprises (Iace) a publié sa dernière enquête portant sur le thème de l’évaluation du dernier gouvernement, l’impact de l’instabilité politique et les actions à entreprendre par le prochain gouvernement.

L’enquête a été menée auprès de 500 entreprises exerçant dans différents secteurs d’activités tels que le bâtiment, le commerce, l’industrie et les services. Ces entreprises vivent depuis des années dans un environnement des affaires troublé caractérisé par des tiraillements politiques, des grèves à répétition et un climat malsain, n’encourageant pas les investisseurs à investir et créer des projets nouveaux.

Sur le plan financier, les chefs d’entreprise estiment urgent de développer un programme d’appui technique et financier aux très petites et moyennes entreprises (TPMEs), réviser le code de change, stopper l’hémorragie des entreprises publiques et surtout créer un environnement propice à l’investissement.

Des réformes douloureuses

Plusieurs entreprises de très petite taille et de moyenne taille sont, en effet, confrontées à des problèmes épineux liés notamment à l’endettement et à l’impossibilité de rembourser les crédits dans les délais impartis. Les banques ne sont plus en mesure de leur octroyer de nouveaux crédits avant le remboursement des anciens. Or, le financement est indispensable pour ces entreprises qui ont des projets  à réaliser et des matières premières à acheter afin qu’elles puissent continuer leur activité.

Les entreprises publiques ne sont pas mieux loties puisque plusieurs font face à des problèmes financiers et constituent un vrai fardeau pour l’Etat, appelé à allouer, chaque année, une enveloppe pour les dépenses de fonctionnement et de gestion. D’où la nécessité d’effectuer les réformes nécessaires, aussi douloureuses soient-elles, pour rendre ces entreprises plus rentables et réduisant un tant soit peu leur déficit.

Au niveau du volet social, les chefs d’entreprise revendiquent l’importance d’encourager et d’accompagner les jeunes diplômés à travers la mise en place d’un programme national pour la promotion de la jeunesse. Les jeunes doivent bénéficier de toutes les facilités pour créer leur projet et assurer sa pérennité. A cet effet, ils doivent faire l’objet d’un accompagnement depuis le lancement de l’idée de projet jusqu’à sa concrétisation, et ce, dans toutes les régions où le taux de chômage a atteint des proportions inquiétantes.

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