Les toilettes au niveau des péages sont indispensables en tout temps et en toute circonstance pour le conducteur ou le passager qui veut se désaltérer ou se soulager. Et pourtant, la réalité est tout autre…
Le scoop est tombé hier matin sur les ondes radiophoniques qui ont récupéré le statut du journaliste Ameur Bouazza, basé à Doha au Qatar, qui critique avec la plus grande véhémence l’état déplorable des sanitaires du péage de Mornag après une expérience personnelle. Le statut posté sur sa page Facebook est sans équivoque, montrant une image indigne de la Tunisie post-révolution censée connaître le progrès et la prospérité.
Au lieu de cela, une photographie de toilettes inaccessibles et barricadées par un tas de blocs vous heurte. L’intégralité de sa publication en langue arabe est retranscrite : «Mornag : une image typique de la réalité de l’établissement public…et de l’Etat qui est incapable de fournir un urinoir respectable à ses citoyens. Eux qui paient une redevance à la station de péage de Mornag. En l’absence de services minimums dignes des droits humains et fondamentaux, les agents du service d’entretien et d’hygiène font preuve de banditisme».
Forte attractivité
Le manque de propreté et d’hygiène dans les lieux et espaces publics ne se raconte plus, à quelques exceptions près. Que dire de l’état des toilettes et des WC de la plupart des zones de péage qui suscitent la hantise des mères de famille qui ne savent plus sur quel pied danser au moment de devoir faire la toilette de leur tout petit ou pour faire le change. Il n’y a aucun espace gratuit en Tunisie qui offre la table à langer pour le change des couches des nourrissons. Malgré la forte attractivité des stations d’essence avec les services commerciaux annexés à travers les espaces pour la restauration et l’alimentation générale et autres cafés, le service d’hygiène laisse à désirer. Les toilettes publiques, quand elles sont accessibles, sont une honte en comparaison avec ce qui se fait à l’étranger comme en France avec des toilettes automatiques, gratuites et d’une hygiène remarquable. La comparaison s’arrête là.
Certes, les citoyens font preuve de manque de civisme en vandalisant parfois les sanitaires, mais ce n’est pas une raison pour barricader l’accès aux toilettes pour le commun des mortels sous ce prétexte…Incivisme, impunité, la Tunisie pâtit des mauvais agissements de ses habitants.
jean paul guet
10 novembre 2020 à 12:00
sur je connais cette endroit simple privatiiser le mettre une personne qui s en occupe renumeré le avec les royaltie du service rendue mieux vaux sentir la propreté que …..a bon entendeur ……