Vaincre en attendant l’ultime journée à Tataouine …
Le dernier virage est là et l’espoir de se maintenir en Ligue 1 passe obligatoirement par une victoire contre la JSK au Bsiri. En effet, les Cabistes, qui n’ont pas su gagner à Métlaoui le week-end passé, sont acculés à marquer trois points sur leur compteur avant de se déplacer, pour le compte de l’ultime journée du championnat, à Tataouine. Tout le monde est conscient de la délicate tâche qui les attend. C’est dans ce contexte mêlé d’angoisse et de suspense que les camarades de Yaken ont préparé le match de cet après-midi face aux Aghlabides. Le staff technique, s’il n’a pas eu le temps nécessaire pour métamorphoser l’équipe, a, en revanche, su la motiver. On a vu, depuis la reprise, des joueurs se dépensant à souhait dans l’aire de jeu et manifestant une rage de vaincre jamais égalée au cours de l’actuel exercice. C’est que Kaïs Yaacoubi, en meneur d’hommes, effectue un travail préparatif intéressant sur le plan psychologique, facteur qui a débloqué les esprits pour repartir du bon pied. Les bonnes prestations fournies ces derniers temps en sont l’illustration et n’eût été la malchance, le CAB aurait gagné plus d’un match. Contre la JSK, il faudrait moins de précipitation devant les bois adverses et plus de réussite. C’est bien de créer des occasions de but, mais les mettre dedans, c’est beaucoup mieux! Aouina, Ounalli, Jendoubi, Dridi et éventuellement Rjaïbi ne manquent pas d’arguments pour atteindre les filets kairouanais.
Pas de changements notables
L’entraîneur ne procèdera pas à des changements notables, l’équipe ayant trouvé de la stabilité. Toutefois, il est probable que Yaacoubi apporte des changements au niveau de la défense en incorporant d’entrée Ben Frej à l’axe et en décalant Sahraoui à gauche. Ce sera certainement une partie très disputée. Pour chaque équipe, ce sera « ça passe ou ça casse». Nous dirons tout simplement : que le meilleur gagne !
