L’ambition de l’Espérance n’a pas de limites. Dans ce club, le succès appelle le succès. On lorgne déjà vers les autres fronts au programme.
Le public était le grand absent (malgré lui) avant-hier à Radès, où l’Espérance a fixé un nouveau rendez-vous avec l’histoire, en remportant le trophée de son trentième titre de championnat.
A part cela, la fête était presque totale, car tous les autres ingrédients y étaient : le bel aigle royal aux ailes déployées, les médailles d’or, la présence du ministre des Sports, ainsi que celle de Wadii El Jary, Hamdi Meddeb et d’autres personnalités connues.
Tout cela pour dire qu’à l’Espérance qui est rompue à ce genre de kermesse, on sait fêter les triomphes et les événements historiques.
Et ce n’est que le commencement, car d’ici à la fin de la saison 2019-2020, prévue avant le 30 de ce mois, il n’est pas exclu que l’Espérance réussisse une énième razzia si elle parvenait à remporter la Coupe de Tunisie et la supercoupe (face au CSS). Chose qui reste amplement dans ses cordes.
Toujours vers l’excellence
Toutes les déclarations données à l’issue du match d’avant-hier contre l’ESMétlaoui émanant des joueurs et du staff technique et des responsables de l’Espérance expriment parfaitement bien la «voracité» insatiable du club «sang et or» qui sera toujours sur tous les fronts avec un intérêt particulier pour la reconquête du titre africain.
Pour ce faire, tout laisse croire que les responsables feront tout ce qui est en leur pouvoir afin de doter l’équipe fanion de tous les moyens de réussite et de supériorité permettant de rivaliser grandement avec les autres ogres de notre continent (Al Ahly, Ezzamalek, TP Mazembe, Raja Casablanca…).
Relève assurée et renforts non-stop
A ce sujet, il y a lieu de souligner que tous les moyens sont bons pour que le quadruple champion d’Afrique recouvre sa suprématie, même si les principaux artisans des deux dernières réalisations africaines sont partis (Blaïli, Bguir, Badri, Ben Mohamed, etc.).
Il y a d’abord le début d’éclosion de jeunes pousses très prometteuses : Farouk Mimouni, Zied Berrima, Youssef Mosrati, Amine Ben Hmida, Badreddine Mouelhi, etc. Déjà, ces jeunes loups disputent crânement la titularisation à part entière avec les aînés dans leurs postes. En effet, l’heure de la cueillette des fruits exquis de la formation a bel et bien sonné.
En plus de cette manne providentielle, le club «sang et or» ne lésinera guère sur le recrutement, dans le but de rendre l’équipe encore plus forte que jamais.
D’ailleurs, dès le coup d’envoi de la nouvelle saison, qui démarrera incessamment, les places à l’Espérance deviendront encore plus onéreuses avec la qualification de Ghaïlane Chaâlali, Hamdi Naguez et Alaâ Marzouki. De surcroît, le recrutement d’autres joueurs valeureux sera toujours effrené jusqu’à ce que le onze «sang et or» devienne plus redoutable et beaucoup mieux armé pour les grands rendez-vous.
Cette politique est dictée par le fait que le destin de l’Espérance reste toujours l’excellence dans un domaine qui connaît une évolution rapide et une amélioration du niveau des compétitions locale et continentale. La preuve vient d’être donnée par les résultats étriqués en championnat national, ainsi que par le retour en force d’autres prétendants à l’échelle africaine, tels que Ezzamalek, le Raja et le WAC.